vendredi 30 mai 2025

TRUMP VS HARVARD

 TRUMP VS HARVARD


“Via gli studenti stranieri da Harvard”: l’amministrazione Trump va all’attacco della prestigiosa università della Ivy League, che si appella alla violazione del primo emendamento. 


Mentre a Roma si tiene il quinto round di negoziati tra Stati Uniti e Iran sul nucleare, e il presidente Donald Trump minaccia l’Europa di dazi del 50% a partire dal primo giugno, negli Stati Uniti gli occhi sono puntanti sullo scontro tra l’amministrazione Usa e Harvard, il più antico e prestigioso tra gli atenei della Ivy League. Kristi Noem, segretario per la Sicurezza Nazionale, ha comunicato all’ateneo “la revoca con effetto immediato della certificazione del Programma Studenti e Visitatori di Scambio dell’Università”. L’azione, precisa il Dipartimento, si applica “agli studenti attuali e futuri” e che “Harvard non può più iscrivere studenti stranieri e gli studenti stranieri già iscritti devono trasferirsi o perdere il loro status legale”. La misura costituisce l’ultima manovra di una significativa escalation, volta a fare pressione sulle università di élite, considerate ‘woke’ e propugnatrici di un’ideologia progressista, e punta a colpire una fonte di finanziamento cruciale per il più ricco tra i college degli Stati Uniti, erettosi a baluardo della resistenza a Trump. La revoca infatti, potrebbe riguardare il 27% degli studenti, circa 6800 tra coloro che pagano le quote più alte dell’intero corpo studentesco. Un colpo micidiale per Harvard, alla quale Trump ha già tagliato 2,2 miliardi di dollari di finanziamenti per le attività di ricerca. Il messaggio è chiaro: il governo ha intenzione di utilizzare tutti gli strumenti a sua disposizione – compreso quello di togliere all’ateneo una fonte di reddito insostituibile e necessaria – per costringere Harvard, e quindi tutte le università, a piegarsi alle sue volontà. 


traduzione

TRUMP CONTRE HARVARD


« Étudiants étrangers hors de Harvard » : L’administration Trump attaque la prestigieuse université de l’Ivy League, qui dénonce une violation du Premier Amendement.

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Alors que le cinquième cycle de négociations entre les États-Unis et l’Iran sur le nucléaire se déroule à Rome, et que le président Donald Trump menace l’Europe de droits de douane de 50 % à compter du 1er juin, aux États-Unis, tous les regards sont tournés vers le conflit entre l’administration américaine et Harvard, la plus ancienne et la plus prestigieuse des universités de l’Ivy League. Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure, a notifié à l’université « la révocation avec effet immédiat de la certification du programme d’échange d’étudiants et de visiteurs de l’université ». Cette mesure, précise le ministère, s’applique « aux étudiants actuels et futurs » et « Harvard ne peut plus inscrire d’étudiants étrangers et les étudiants étrangers déjà inscrits doivent transférer leur établissement sous peine de perdre leur statut légal ». Cette mesure est la dernière en date d'une escalade significative, visant à faire pression sur les universités d'élite, considérées comme « woke » et défendant une idéologie progressiste, et vise à s'attaquer à une source de financement cruciale pour l'université la plus riche des États-Unis, qui s'est érigée en bastion de la résistance à Trump. En réalité, la révocation pourrait affecter 27 % des étudiants, soit environ 6 800 de ceux qui paient les frais de scolarité les plus élevés. Un coup fatal pour Harvard, à qui Trump a déjà coupé 2,2 milliards de dollars de financement de la recherche. Le message est clair : le gouvernement entend utiliser tous les outils à sa disposition – y compris celui de priver l'université d'une source de revenus irremplaçable et nécessaire – pour contraindre Harvard, et donc toutes les universités, à se plier à sa volonté.


tiré de ISPI newsletter Milano

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