mercredi 25 juin 2025

il complimento nella cultura italiana\ le compliment dans la culture italienne

 

Per Alfonzetti ( 2009:15-36) è necessario integrare la concezione strumentale con quella normativo-contrattuale della cortesia per analizzare al meglio l'atto del complimento. La cortesia di Brown e Levinson ( face-saving view) riflette l'interesse prioritario nelle società occidentali nel proteggere i diritti inviolabili dell'individuo. L'altra concezione della cortesia è fondata su principi di deferenza e discernimento dello status proprio e altrui ma anche di empatia e solidarietà ( Ide, 1989, Matsumoto, 1988) poiché la cortesia è vista come una forma di comportamento appropriato alle convenzioni sociali e rispecchia l'interesse che l'individuo deve al gruppo di appartenenza e per ciò che dal gruppo ha diritto di aspettarsi in cambio. Queste due modalità di intendere la cortesia sono importanti per capire le funzioni del complimento nel lavoro di Alfonzetti. In alcune situazioni i complimenti sono atti normativi, in altre invece funzionano come strategia interazionale, volto al raggiungimento di molteplici fini: creare empatia, accorciare la distanza, ottenere un tornaconto personale, colmare il silenzio tra i parlanti. Nella realizzazione dei complimenti è importante anche la parte di " self-politeness" ossia di un modo per esprimere la propria competenza, sicurezza e individualità nell'interazione sociale. In altre parole, il complimento non punta solo a rafforzare la " faccia positiva" del destinatario, ma anche la faccia di chi compie il complimento perché gli consente di essere valutato come una persona che riempie al meglio le aspettative sociali. Tra cortesia orientata verso il destinatario ( other-politeness) e quella orientata verso se stessi ( self-politeness) esiste un continuum non facile da tracciare perché le considerazioni altruistiche ed egocentriche sono intrecciate.  Fargli piacere prevale come modo di compiere un complimento e pertanto è un modo per valorizzare la faccia positiva del destinatario. Lungi dall'essere considerato un atto che violi la libertà dell'individuo, nella cultura italiana, il complimento sembra appagare il profondo bisogno esistenziale e sociale di essere notati, apprezzati e ammirati ( esempio: nuovo taglio di capelli, nuovo abito, nuova macchina, il proprio lavoro o studi, per una buona azione). L'assenza di complimenti in circostanze in cui è aspettato rappresenta una minaccia alla propria faccia. In Italia, il complimento non è percepito come una minaccia alla faccia del destinatario ma è un " face sensitive act) poiché modifica " the face value" attribuito agli interlocutori. Per Ruhi ( 2006), in funzione dell'ethos presente in una data cultura e del contesto specifico, i complimenti possono essere percepiti come FTA o come " face-boosting" o " face enhancing act", cioè atti che soddisfano i bisogni della faccia positiva non soltanto del destinatario ma anche dell'autore stesso del complimento, spinto dal desiderio di dare un'immagine di sé improntata a raffinatezza, calore, generosità e rispetto. Inoltre, in molte situazioni sociali, i complimenti possono avere anche una funzione direttiva perché cercano di rafforzare un comportamento socialmente desiderabile. Da qui è possibile osservare come gli atti linguistici non siano da considerare come categorie esclusive ma bensì come un meccanismo che genera categorie ibride.

Traduction

Pour Alfonzetti (2009 : 15-36), il est nécessaire d’intégrer la conception instrumentale à la conception normative-contractuelle de la courtoisie afin de mieux analyser l’acte de complimenter. La courtoisie de Brown et Levinson (vision qui sauve la face) reflète l’intérêt primordial des sociétés occidentales pour la protection des droits inviolables de l’individu. L’autre conception de la courtoisie repose sur les principes de déférence et de discernement de son propre statut et de celui d’autrui, mais aussi d’empathie et de solidarité (Ide, 1989 ; Matsumoto, 1988), car la courtoisie est perçue comme une forme de comportement conforme aux conventions sociales et reflète l’intérêt que l’individu doit au groupe auquel il appartient et ce qu’il est en droit d’attendre de lui en retour. Ces deux manières d’appréhender la courtoisie sont importantes pour comprendre les fonctions du compliment dans l’œuvre d’Alfonzetti. Dans certaines situations, les compliments sont des actes normatifs ; dans d'autres, ils fonctionnent comme une stratégie interactionnelle visant à atteindre de multiples objectifs : susciter l'empathie, réduire la distance, obtenir un avantage personnel, combler le silence entre les interlocuteurs. Dans la réalisation des compliments, l'auto-politesse est également importante, c'est-à-dire une façon d'exprimer sa compétence, sa confiance et son individualité dans les interactions sociales. Autrement dit, le compliment ne vise pas seulement à renforcer le « visage positif » du destinataire, mais aussi celui de la personne qui le complimente, car il permet de l'évaluer comme la personne qui répond le mieux aux attentes sociales. Entre la politesse envers le destinataire (politesse envers autrui) et celle envers soi-même (politesse envers soi-même), il existe un continuum difficile à tracer, car les considérations altruistes et égocentriques sont étroitement liées. Faire plaisir prévaut comme manière de complimenter et constitue donc une façon de mettre en valeur le visage positif du destinataire. Loin d'être considéré comme une atteinte à la liberté individuelle, le compliment semble, dans la culture italienne, satisfaire le profond besoin existentiel et social d'être remarqué, apprécié et admiré (exemple : nouvelle coupe de cheveux, nouvelle robe, nouvelle voiture, emploi ou études, pour une bonne action). L'absence de compliments dans les circonstances où ils sont attendus représente une menace pour l'image. En Italie, le compliment n'est pas perçu comme une menace pour l'image du destinataire, mais comme un « acte sensible à l'image », car il modifie la « valeur faciale » attribuée aux interlocuteurs. Pour Ruhi (2006), selon l'éthique présente dans une culture donnée et le contexte spécifique, les compliments peuvent être perçus comme des actes de reconnaissance, de valorisation ou de mise en valeur de l'image, c'est-à-dire des actes qui satisfont le besoin d'image positive non seulement du destinataire, mais aussi de l'auteur du compliment lui-même, animé par le désir de donner de lui-même une image empreinte de raffinement, de chaleur, de générosité et de respect. De plus, dans de nombreuses situations sociales, les compliments peuvent également avoir une fonction directive, car ils visent à renforcer un comportement socialement souhaitable. Il est ainsi possible d'observer que les actes linguistiques ne doivent pas être considérés comme des catégories exclusives, mais plutôt comme un mécanisme générant des catégories hybrides.

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