Acte de langage et politesse linguistique
Dans la conversation, les locuteurs peuvent se
constituer en individu et construire interactivement leur identité
sociale. Comme signale Goffman ( 1988: 148) " la parole est
socialement organisée car elle est une rencontre sociale. Dans cette
rencontre sociale, les interactants doivent respecter un "contrat
communicatif " tacite reposant sur le principe de coopération.
Pour Goffman, le principe de coopération comme forme de communion
mutuel est l'étincelle qui illumine le monde. La conversation est
une forme d'union mystique, une transe socialisée. La rencontre
entre deux individus ( ou plusieurs) est délicate, car elle est met
en contact deux "face sacrée" que les locuteurs doivent
préserver durant cette épreuve psychique et sociale qu'est la
conversation, en tant que lieu d'affirmation et de transformation du
moi, d'autrui et de la relation interpersonnelle : la face est
une image du moi délinée selon certains attributs sociaux
approuvés. Ainsi, tout épisode conversationnel susceptible de
menacer la face des interactants nécessite d'une " réparation"
destiné à remédier et à rétablir une harmonie relationnelle. La
face est un objet sacré, et il s'ensuit que l'ordre expressif
nécessaire à se préserver est un ordre rituel. Dans la rencontre
interindividuelle, il existe deux moments importants comme
l'ouverture et la clôture de la conversation, qui sont accompagnées
de petite cérémonies verbales, en apparence " vides" mais
très significatives en termes de rituel: Goffman ( 1973) distinguent
entre l'échange confirmatif et l'échange réparateur) est en train
de montrer l'impact considérable des rituels socioculturels sur le
langage et la conversation ordinaire. Pour Goffman, il faut
comprendre le sens de ces " bonjours" et "
excusez-moi" chaque fois qu'une personne se frotte à l'autre.
Les rituels de conversation doivent maintenir la cohésion
intragroupale car le rite as du sens, il ordonne le désordre.
L'essence du rituel est de mêler temps individuel et temps
collectif. Cette réflexion goffmanienne se retrouve dans le modèle
de la politesse linguistique de Brown e Levinson. Ce modèle provoque
une rencontre entre acte de langage et face, qui se retrouvent
fusionnés dans la notion de " fta" face threatening act.
Traduzione
Atto linguistico e cortesia linguistica
Nella
conversazione, i parlanti possono costituirsi come individui e
costruire interattivamente la propria identità sociale. Come
sottolinea Goffman (1988: 148), "il discorso è socialmente
organizzato perché è un incontro sociale. In questo incontro
sociale, gli interlocutori devono rispettare un tacito "contratto
comunicativo" basato sul principio di cooperazione. Per Goffman,
il principio di cooperazione come forma di comunione reciproca è la
scintilla che illumina il mondo. La conversazione è una forma di
unione mistica, una trance socializzata. L'incontro tra due individui
(o più) è delicato, perché mette in contatto due "volti
sacri" che i parlanti devono preservare durante questa prova
psichica e sociale che è la conversazione, come luogo di
affermazione e trasformazione di sé, degli altri e della relazione
interpersonale: il volto è un'immagine del sé delineata secondo
determinati attributi sociali approvati. Pertanto, qualsiasi episodio
conversazionale che possa minacciare il volto degli interlocutori
richiede una "riparazione" volta a rimediare e ristabilire
l'armonia relazionale. Il volto è un oggetto sacro, e ne consegue
che l'ordine espressivo necessario per preservarlo è un ordine
rituale. Nell'incontro interpersonale vi sono due momenti importanti
quali l'apertura e la chiusura della conversazione, che sono
accompagnati da piccole cerimonie verbali, apparentemente "vuote"
ma molto significative dal punto di vista rituale: Goffman (1973)
distingue tra scambio confermativo e scambio riparativo) e mostra il
notevole impatto dei rituali socioculturali sul linguaggio e sulla
conversazione ordinaria. Per Goffman è fondamentale comprendere il
significato di questi "ciao" e "scusa" ogni volta
che ci si incontra. I rituali di conversazione devono mantenere la
coesione intragruppo perché il rito ha un significato e ordina il
disordine. L'essenza del rituale è mescolare il tempo individuale e
quello collettivo. Questa riflessione goffmaniana si ritrova nel
modello di cortesia linguistica di Brown e Levinson. Questo modello
determina un incontro tra l'atto linguistico e il volto, che vengono
fusi nel concetto di atto di minaccia al volto "fta".
Afin de compléter ce modèle de politesse
qu'elle trouve trop pessimiste en terme interactionnelle,
Kebrat-Orecchioni ( 1992, 1996) introduit la notion de FFA ( face
flattering act) dans le but de désigner les actes de langage qui
visent à valoriser les faces des interactants comme forme de petits
cadeaux verbaux échangées entre les locuteurs. Le modèle
d'intégration entre les actes de langage et la face permet de
révéler "le système des faces" dans la construction des
relations interpersonnelles. Les actes de langage peuvent être
considérés ici comme des "relationéme". Leur formulation
a des effets positifs ou négatifs entre les parlants avec la
possibilité de réduire ou élargir la distance sociale ( axe
horizontal) ou d'instaurer un rapport hiérarchique ou égalitaire (
axe vertical). Les actes de langage reflètent le style
interactionnel des locuteurs et chaque communauté de parlants
possède une conception de la politesse qui lui est propre et qui a
comme objectifs de résoudre les problèmes communicatifs rencontrés
dans les interactions quotidiennes. La politesse sert pour réduire
le conflit et l'angoisse, car elle réduit l'agonie présente dans
les problèmes communicatifs. La pragmatique contrastive ou
comparative a comme objectif d'élaborer une théorie contrastive des
conversations selon Kebrat-Orecchioni ( 1994: 7). Cette théorie se
fonde sur le principe que les règles linguistiques comme les règles
pragmatico-conversationnelles ne sont pas universelles, mais varient
culturellement. La variabilité des normes communicatives peut-etre
observé à l'intérieur de la même société en fonction des
différentes " sous-cultures" ou externe affectant les
systèmes interactionnels des différentes sociétés ( variation
ethnolectales). Pour comprendre une société, il faut analyser les
mécanismes communicatifs dans lesquels surgissent les paramètres de
sexe, ethnicité, classe sociale.
Traduzione
Per completare questo modello di cortesia, che
ritiene troppo pessimistico in termini interazionali,
Kebrat-Orecchioni (1992, 1996) introduce la nozione di FFA (face
flattering act) con lo scopo di designare gli atti linguistici che
mirano a valorizzare i volti degli interlocutori come una forma di
piccoli regali verbali scambiati tra parlanti. Il modello di
integrazione tra atti linguistici e volto permette di svelare “il
sistema dei volti” nella costruzione delle relazioni
interpersonali. Gli atti linguistici possono essere considerati qui
come "relazionali". La loro formulazione ha effetti
positivi o negativi tra i parlanti, con la possibilità di ridurre o
ampliare la distanza sociale (asse orizzontale) o di stabilire una
relazione gerarchica o egualitaria (asse verticale). Gli atti
linguistici riflettono lo stile interattivo dei parlanti e ogni
comunità di parlanti ha la propria concezione di cortesia, il cui
scopo è risolvere i problemi comunicativi riscontrati nelle
interazioni quotidiane. La cortesia aiuta a ridurre i conflitti e
l'ansia perché attenua l'angoscia provocata dai problemi di
comunicazione. La pragmatica contrastiva o comparativa mira a
sviluppare una teoria contrastiva delle conversazioni secondo
Kebrat-Orecchioni (1994: 7). Questa teoria si basa sul principio che
le regole linguistiche, come quelle pragmatiche e conversazionali,
non sono universali, ma variano a seconda della cultura. La
variabilità delle norme comunicative può essere osservata
all'interno della stessa società a seconda delle diverse
"sottoculture" o influenzando esternamente i sistemi
interazionali di diverse società (variazione etnolettale). Per
comprendere una società, dobbiamo analizzare i meccanismi
comunicativi in cui emergono i parametri di sesso, etnia e
classe sociale.
Cette pragmatique contrastive cherche la
logique culturelle ( Gumperz, 1982) qui motive les comportements
communicatifs des locuteurs. Les actes de langage sont des objets
privilégiés pour comprendre la pragmatique contrastive. L'approche
interculturelle des actes de langage se retrouve dans une pragmatique
illocutoire qui renonce à l'illusion universaliste en partant du
principe de variabilité culturelle des comportements communicatifs
afin de révéler un " éthos" ou style communicatifs des
locuteurs, susceptibles de troubler les rencontres interculturelles.
Kebrat-Orecchioni ( 1994:63) définit l'éthos comme la manière de
se présenter et de se comporter dans l'interaction de façon
chaleureuse ou froide, proche ou distante, modeste ou immodeste, sans
gêne ou respectueuse de l'autre, susceptible ou indifférente à
l'offense en ligne avec les systèmes de valeurs en vigueur dans la
communauté en question. Dans cette approche, il y a un débat entre
ceux qui prônent l'existence d'universaux dans la réalisation des
actes de langage et ceux qui défendent l'existence de variations
culturelles affectant le fonctionnement des actes de langage.
Aujourd'hui, il semble très difficile de trancher sur la part
universelle et la part culturelle spécifique des comportements
langagiers. Il faut donc chercher un juste milieu entre le culturel
et l'universel. Pour Goffman, il existe une certaine universalité
des comportements humains à l'intérieur de la société, car
celle-ci construit des individus en lui apprenant à être attentif,
s'attacher à son moi, sa fierté, son honneur, dignité, avoir de la
considération, du tact et de l'assurance. Voici pour Goffman les
comportements élémentaires à partir desquels on parle de nature
humaine universelle. Malgré la position de Goffman, l'observation
des actes de langage dans les différentes communautés discursives
laisse paraitre de nombreuses variations culturelles qui se situent à
tous les niveaux de leur réalisation. La variation regarde
l'existence même des actes dans les diverses langues, le paradigme
de l'acte paraît ne pas correspondre, le même référent
illocutoire n'est pas attesté. Chaque langue propose une
organisation différente de la réalité souvent les mêmes fonctions
communicatives peuvent être réalisé à l'aide de moyens
pragmatiques différents dans chaque langue, lorsque la variation
tient à une différence de conceptualisation, de catégorisation,
c'est-à-dire de découpage de la réalité. Il est en est des actes
de langage, car leur découpage conceptuel ne sont pas isomorphes (
Kebrat-Orecchioni 2000: 77). Lorsqu'il existe une correspondance
référentielle en apparence parfaite, la variation se place au
niveau de la réalisation des actes de langage, qui peuvent emprunter
des moyens de formulation spécifiques à chaque langue, obéir à
des conditions contextuelles d'emploi différentes concernant la
situation, le destinataire, l'emplacement interactionnel et
déclencher des réactions culturellement déterminées. La variation
peut toucher la valeur socio-relationnelle et la signification
culturelle des actes de langage, autrement dit qu'un comportement
peut être interprété différemment ainsi comme ses valeurs. D'un
point de vue comparatif, la notion d'ethos devient très intéressante
à l'intérieur d'un paradigme de la communication interculturelle.
Traduzione
Questa pragmatica contrastiva ricerca la logica culturale
(Gumperz, 1982) che motiva i comportamenti comunicativi dei parlanti.
Gli atti linguistici sono oggetti privilegiati per comprendere la
pragmatica contrastiva. L'approccio interculturale agli atti
linguistici si ritrova in una pragmatica illocutoria che rinuncia
all'illusione universalista partendo dal principio della variabilità
culturale dei comportamenti comunicativi per rivelare un "ethos"
o stile comunicativo dei parlanti, che può disturbare gli incontri
interculturali. Kebrat-Orecchioni (1994:63) definisce l'ethos come il
modo di presentarsi e di comportarsi nell'interazione in modo
caloroso o freddo, vicino o distante, modesto o immodesto, senza
imbarazzo o rispettoso dell'altro, suscettibile o indifferente
all'offesa, in linea con i sistemi di valori vigenti nella comunità
in questione. In questo approccio, si apre un dibattito tra coloro
che sostengono l'esistenza di universali nella realizzazione degli
atti linguistici e coloro che difendono l'esistenza di variazioni
culturali che influenzano il funzionamento degli atti linguistici.
Oggigiorno sembra molto difficile distinguere tra la parte universale
del comportamento linguistico e quella culturalmente specifica.
Dobbiamo quindi cercare una via di mezzo tra il culturale e
l'universale. Per Goffman, esiste una certa universalità del
comportamento umano all'interno della società, perché la società
forma gli individui insegnando loro ad essere attenti, ad attaccarsi
a se stessi, al proprio orgoglio, al proprio onore, alla propria
dignità, ad avere considerazione, tatto e sicurezza. Per Goffman,
questi sono i comportamenti fondamentali a partire dai quali possiamo
parlare di natura umana universale. Nonostante la posizione di
Goffman, l'osservazione degli atti linguistici in diverse comunità
discorsive rivela numerose varianti culturali che si collocano a
tutti i livelli della loro realizzazione. La variazione riguarda
l'esistenza stessa degli atti nelle varie lingue, il paradigma
dell'atto non sembra corrispondere, non è attestato lo stesso
referente illocutorio. Ogni lingua offre una diversa organizzazione
della realtà; Spesso le stesse funzioni comunicative possono essere
raggiunte utilizzando mezzi pragmatici diversi in ogni lingua, quando
la variazione è dovuta a una differenza nella concettualizzazione,
nella categorizzazione, cioè nella suddivisione della realtà. Si
tratta di atti linguistici, perché le loro divisioni concettuali non
sono isomorfe (Kebrat-Orecchioni 2000: 77). Quando c'è una
corrispondenza referenziale apparentemente perfetta, la variazione
avviene a livello della realizzazione degli atti linguistici, che
possono mutuare modalità di formulazione proprie di ogni lingua,
obbedire a diverse condizioni contestuali d'uso relative alla
situazione, al destinatario, al luogo dell'interazione e scatenare
reazioni determinate culturalmente. La variazione può influenzare il
valore socio-relazionale e il significato culturale degli atti
linguistici, il che significa che un comportamento può essere
interpretato in modo diverso, così come i suoi valori. Da un punto
di vista comparativo, la nozione di ethos diventa molto interessante
all'interno di un paradigma di comunicazione interculturale.
Les difficultés de l'analyse pragmatique contrastive
Ces difficultés concernent la notion même d'acte de langage, car
il n'est pas aisé d'attribuer une valeur pragmatique exacte à un
énoncé donné. Par exemple, on peut réaliser un acte de langage
avec un énoncé différent, mais aussi que la signification
illocutoire d'un énoncé donné est souvent plurielle, et que les
différents actes se trouvent plutôt dans un rapport de continuité
pragmatique. Même la valeur relationnelle peut être problématique
car mêmes des FFA ( face flathering act) peuvent être perçu comme
menaçant. Tout cela devient encore plus compliqué avec une approche
comparative. Cette approche met en lumière comme les comportements
communicatifs varient culturellement étant donné que chaque société
organise à sa manière les interactions communicatives de ses
membres. Un acte de langage peut ne pas répondre aux mêmes
conditions contextuelles d'emploi à l'intérieur de deux communautés
distinctives. Il possède ainsi une signification socio-relationnelle
spécifique à chaque culture.
L'étude contrastive des actes de langage nous renseigne sur les
valeurs culturelles qui motivent les actions verbales et les
priorités conversationnelles des locuteurs. Les actes de langage
peuvent rendre accessible le style communicatif ou " ethos"
en termes de normes et des représentations socio-culturelles d'une
communauté discursive donnée. Les différences culturelles se
retrouvent dans la notion de face et de politesse, de l'individu et
des relations interpersonnelles, du bonheur, du temps, du monde
matériel, social ou encore psychique. Derrière les actes de
langage, il est possible de trouver les valeurs d'une société
donnée. On peut espérer qu'à travers l'étude d'un acte de
langage, cela puisse permettre d'accéder à une meilleure
connaissance entre les pays concernés en se découvrant
mutuellement. Par exemple, l'étude des vœux, des salutations, des
remerciements, de la création de projets, des invitations, des
offres) pourrait permettre d'approfondir la question de l'expression
de la politesse positive. Aussi, l'étude des FTA comme la question,
la requête, le refus et d'autres procédés de politesse négative
pourrait compléter cette réflexion pour mieux creuser les notions
de face et de territoire en nous renseignant sur la conception de
l'individu et des relations interpersonnelles auprès des différentes
cultures. L'ethos conversationnel et le contexte culturel méritent
certainement plus d'attention dans l'analyse des différentes
interactions ( commerciales, professionnelle, familles, relation
in-group\out-group). L'analyse des interactions est un terrain
propice pour comprendre les différences, mais surtout un espace de
rencontre de l'identité et altérité. Ce travail pourrait donner
une meilleure et inestimable compréhension de soi-même et d'autrui.
Origine de la notion de " éthos"
Cette notion d'éthos se retrouve dans la rhétorique d'Aristote,
à l'intérieur de la triade " logos\ethos\pathos". En
effet, l'éthos représente les qualités morales que l'orateur
affiche dans son discours. Il s'agit de montrer un comportement de
nature pondéré, honnête ou bienveillant. En pragmatique
contrastive, le mot " ethos" est utilisé par Brown et
Levinson ( 1978:248) mais en rhétorique, l'éthos s'applique à des
individus alors qu'en pragmatique, l'éthos s'utilise pour parler des
collectifs d'individus. Cette différence ne doit pas être perçue
comme radicale même si le déplacement de la notion de l'individuel
à des implications et problèmes. Le premier problème est celui du
découpage de ces speech communities ( ensemble d'individus qui
partage la même langue mais aussi les mêmes normes communicatives (
way of speaking). Un autre problème est celui d'identifier le niveau
où elle se localise. Pour résoudre le problème, on peut identifier
des mots-clefs, termes d'adresse, formule rituelles, acte de langage,
comportement proxémiques. Il y a aussi le problème de
l'interprétation des faits retenus. La frontière se brouille entre
les phénomènes de nature pragmalinguistique vs sociopragmatique.
Kebrat-Orecchioni considère comme sociopragmatique tous les "
ratés" dont la source n'est pas purement linguistique, mais
renvoie à quelque corrélat culturel : en revanche, dire sous
l'influence de l'anglais " j'apprécie pour merci" "
sorry sir what time is it?" c'est se rendre coupable d'un raté"
purement pragmalinguistique. " Que Dieu vous garde" c'est
du sociopragmatique si la formule conserve un caractère religieux.
En deuxième temps, on regroupera des marqueurs de signification afin
de reconstituer le profil communicatif ( ou style conversationnel).
Un groupe pourrait avoir une cohérence profonde.
Traduzione
Lo studio contrastivo degli atti linguistici ci informa sui valori
culturali che motivano le azioni verbali dei parlanti e le priorità
conversazionali. Gli atti linguistici possono rendere accessibile lo
stile comunicativo o "ethos" in termini di norme e
rappresentazioni socioculturali di una determinata comunità
discorsiva. Le differenze culturali si riscontrano nella nozione di
volto e di cortesia, nelle relazioni individuali e interpersonali,
nella felicità, nel tempo, nel mondo materiale, sociale e perfino
psicologico. Dietro gli atti linguistici è possibile rinvenire i
valori di una data società. Possiamo sperare che attraverso lo
studio di un atto linguistico, ciò possa consentire l'accesso a una
migliore conoscenza tra i paesi interessati, scoprendoli
reciprocamente. Ad esempio, lo studio degli auguri, dei saluti, dei
ringraziamenti, della creazione di progetti, degli inviti, delle
offerte potrebbe consentire di esplorare più a fondo la questione
dell'espressione della cortesia positiva. Inoltre, lo studio di FTA
come la domanda, la richiesta, il rifiuto e altre procedure di
cortesia negativa potrebbe completare questa riflessione per
esplorare meglio le nozioni di volto e territorio, informandoci sulla
concezione dell'individuo e delle relazioni interpersonali nelle
diverse culture. L'ethos conversazionale e il contesto culturale
meritano sicuramente maggiore attenzione nell'analisi delle diverse
interazioni (commerciali, professionali, familiari, relazioni
all'interno/esterno del gruppo). L’analisi delle interazioni è un
terreno fertile per la comprensione delle differenze, ma soprattutto
uno spazio per l’incontro tra identità e alterità. Questo lavoro
potrebbe fornire una migliore e preziosa comprensione di sé stessi e
degli altri.
Origine della nozione di "ethos"
Questa
nozione di ethos si ritrova nella retorica di Aristotele, all'interno
della triade "logos\ethos\pathos". L'ethos, infatti,
rappresenta le qualità morali che l'oratore mostra nel suo discorso.
Si tratta di mostrare un comportamento che sia di natura equilibrata,
onesta e premurosa. Nella pragmatica contrastiva, il termine "ethos"
è utilizzato da Brown e Levinson (1978:248), ma nella retorica,
ethos si applica agli individui, mentre nella pragmatica, ethos è
utilizzato per parlare di collettività di individui. Questa
differenza non deve essere vista come radicale, anche se lo
spostamento della nozione di individuo comporta implicazioni e
problemi. Il primo problema è quello della divisione di queste
comunità linguistiche (insieme di individui che condividono la
stessa lingua ma anche le stesse norme comunicative (modo di
parlare). Un altro problema è quello di identificare il livello in
cui si colloca. Per risolvere il problema, possiamo identificare
parole chiave, termini di indirizzo, formule rituali, atti
linguistici, comportamenti prossemici. C'è anche il problema
dell'interpretazione dei fatti conservati. Il confine tra fenomeni di
natura pragmalinguistica e sociopragmatica è labile.
Kebrat-Orecchioni considera come sociopragmatici tutti i "fallimenti"
la cui fonte non è puramente linguistica, ma rimanda a qualche
correlato culturale: d'altra parte, dire sotto l'influenza
dell'inglese "I appreciate for thank you" "sorry sir
what time is it?" è colpevole di un "fallimento"
puramente pragmalinguistico. "May God keep you" è
sociopragmatico se la formula conserva un carattere religioso. In
secondo luogo, raggrupperemo i marcatori di significato per
ricostruire il profilo comunicativo (o stile conversazionale). Un
gruppo potrebbe avere una profonda coesione.
Pour caractériser une société comme " hiérarchique"
on regroupera les différents taxéme: usage dissymétrique des
salutations, distribution inégales des tours de parole,
fonctionnement des termes d'adresse et honorifiques, acte de langages
adoucis à sens unique et obligation de politesse non réciproques.
Au contraire, pour caractériser une société comme relevant d'un
style communicatif " proche" on observera la proxémique,
l'usage des formes d'adresse familière, accès à leur territoire
privé, spatial ( invitation) ou informationnel ( confidence et autre
forme de la parole intime). Avec le concept d'éthos communicatif,
nous pouvons essayer de dégager des tendances générales. Selon
Irvine, les formes linguistiques peuvent être mise en corrélation
avec une idéologie linguistique et non d'un point de vue
socio-économique. Cette idéologie réalise une médiation entre
forme de parler et les conditions d'une vie sociale dans une forme
complexe.
Les honorifiques sont des formules figées, mais il y a des formes
indirectes comme la formulation de la politesse à la française avec
des expressions indirectes, des requêtes, le passé ou le
conditionnel de la politesse, les procédés de minimisation. Ces
éléments peuvent effectivement aider à une hypothèse "
faible" mais non contestable de la relation entre langue et
culture. Donc, sous le système linguistique, l'éthos s'éloigne
certainement de la linguistique pure ( comme si on se salissait les
mains en plongeant dans ce terreau culturel dans lequel les langues
s'enracinent. La langue est le produit direct d'une société et
d'une culture. Selon Bourdieu, le langage est un ensemble de
disposition qui implique le choix d'un terme spécifique, d'un
registre ou d'un genre particulier. Tous ces choix sont le résultat
d'une culture donné à une communauté de parlants.
Les vœux dans la théorie classique des actes de langage.
L'acte illocutoire comme unité d'analyse nous indique qu'il y a
cinq manières générales d'employer la langue :
traduction
Per caratterizzare una società come "gerarchica"
raggrupperemo i diversi taxemi: l'uso asimmetrico dei saluti, la
distribuzione ineguale dei turni di parola, il funzionamento dei
termini di indirizzo e degli onorifici, gli atti linguistici
unidirezionali e attenuati e gli obblighi di cortesia non reciproci.
Al contrario, per caratterizzare una società come avente uno stile
comunicativo "chiuso", osserveremo la prossemica, l'uso di
forme di interlocuzione familiari, l'accesso al proprio territorio
privato, spaziale (invito) o informativo (fiducia e altre forme di
linguaggio intimo). Con il concetto di ethos comunicativo possiamo
provare a individuare delle tendenze generali. Secondo Irvine, le
forme linguistiche possono essere correlate a un'ideologia
linguistica e non a un punto di vista socio-economico. Questa
ideologia realizza una mediazione tra la forma del parlare e le
condizioni della vita sociale in forma complessa.
Gli onorifici
sono formule fisse, ma esistono forme indirette come la formulazione
della cortesia in francese con espressioni indirette, richieste, il
passato o il condizionale della cortesia e procedure di
minimizzazione. Questi elementi possono effettivamente contribuire a
stabilire un'ipotesi "debole" ma indiscutibile sul rapporto
tra lingua e cultura. Quindi, nel sistema linguistico, l'ethos si
allontana certamente dalla linguistica pura (come se ci sporcassimo
le mani tuffandoci in questo terreno culturale in cui le lingue sono
radicate). La lingua è il prodotto diretto di una società e di una
cultura. Secondo Bourdieu, la lingua è un insieme di disposizioni
che implicano la scelta di un termine specifico, di un registro o di
un genere particolare. Tutte queste scelte sono il risultato di una
cultura data a una comunità di parlanti.
I desideri nella
teoria classica degli atti linguistici.
L'atto illocutorio
come unità di analisi ci dice che ci sono cinque modi generali di
usare il linguaggio:
Pour caractériser une société comme " hiérarchique"
on regroupera les différents taxéme: usage dissymétrique des
salutations, distribution inégales des tours de parole,
fonctionnement des termes d'adresse et honorifiques, acte de langages
adoucis à sens unique et obligation de politesse non réciproques.
Au contraire, pour caractériser une société comme relevant d'un
style communicatif " proche" on observera la proxémique,
l'usage des formes d'adresse familière, accès à leur territoire
privé, spatial ( invitation) ou informationnel ( confidence et autre
forme de la parole intime). Avec le concept d'éthos communicatif,
nous pouvons essayer de dégager des tendances générales. Selon
Irvine, les formes linguistiques peuvent être mise en corrélation
avec une idéologie linguistique et non d'un point de vue
socio-économique. Cette idéologie réalise une médiation entre
forme de parler et les conditions d'une vie sociale dans une forme
complexe.
Les honorifiques sont des formules figées, mais il y a des formes
indirectes comme la formulation de la politesse à la française avec
des expressions indirectes, des requêtes, le passé ou le
conditionnel de la politesse, les procédés de minimisation. Ces
éléments peuvent effectivement aider à une hypothèse "
faible" mais non contestable de la relation entre langue et
culture. Donc, sous le système linguistique, l'éthos s'éloigne
certainement de la linguistique pure ( comme si on se salissait les
mains en plongeant dans ce terreau culturel dans lequel les langues
s'enracinent. La langue est le produit direct d'une société et
d'une culture. Selon Bourdieu, le langage est un ensemble de
disposition qui implique le choix d'un terme spécifique, d'un
registre ou d'un genre particulier. Tous ces choix sont le résultat
d'une culture donné à une communauté de parlants.
Les vœux dans la théorie classique des actes de langage.
L'acte illocutoire comme unité d'analyse nous indique qu'il y a
cinq manières générales d'employer la langue : nous disons à
autrui comment sont les choses ( assertifs), nous essayons de faire
faire des choses à autrui ( directifs), nous nous engageons à faire
des choses ( promissifs), nous exprimons nos sentiments et nos
attitudes ( expressifs) et nous provoquons des changements dans le
monde par nos énonciations ( déclarations). Austin ( 1970)
catégorise le voeu dans la classe des actes comportatifs car il
constitue un comportement sociale. Les comportatifs incluent l'idée
d'une réaction à la conduite et au sort d'autrui. On relève un
rapport entre ces verbes et l'expression de nos sentiments. Pour
Searle ( 1982: 54) on parle de catégorie expressifs. Le but
illocutoire est d'exprimer l'état psychologique spécifié dans la
condition de sincérité, vis-à-vis d'un état de choses spécifiées
dans le contenu propositionnel, les paradigmes de verbes expressif
sont " remercier, féliciter, s'excuser, présenter ses
condoléances, déplorer et souhaiter la bienvenue. La réalisation
du voeu dépend de certaines conditions de réussite, c'est-à-dire à
un ensemble de "normes" implicites qui sont indispensables
pour son fonctionnement illocutoire et a fortiori pour son
aboutissement perlocutaire.
Traduzione
Per caratterizzare una società come "gerarchica"
raggrupperemo i diversi taxemi: l'uso asimmetrico dei saluti, la
distribuzione ineguale dei turni di parola, il funzionamento dei
termini di indirizzo e degli onorifici, gli atti linguistici
unidirezionali e attenuati e gli obblighi di cortesia non reciproci.
Al contrario, per caratterizzare una società come avente uno stile
comunicativo "chiuso", osserveremo la prossemica, l'uso di
forme di interlocuzione familiari, l'accesso al proprio territorio
privato, spaziale (invito) o informativo (fiducia e altre forme di
linguaggio intimo). Con il concetto di ethos comunicativo possiamo
provare a individuare delle tendenze generali. Secondo Irvine, le
forme linguistiche possono essere correlate a un'ideologia
linguistica e non a un punto di vista socio-economico. Questa
ideologia realizza una mediazione tra la forma del parlare e le
condizioni della vita sociale in forma complessa.
Gli onorifici
sono formule fisse, ma esistono forme indirette come la formulazione
della cortesia in francese con espressioni indirette, richieste, il
passato o il condizionale della cortesia e procedure di
minimizzazione. Questi elementi possono effettivamente contribuire a
stabilire un'ipotesi "debole" ma indiscutibile sul rapporto
tra lingua e cultura. Quindi, nel sistema linguistico, l'ethos si
allontana certamente dalla linguistica pura (come se ci sporcassimo
le mani tuffandoci in questo terreno culturale in cui le lingue sono
radicate). La lingua è il prodotto diretto di una società e di una
cultura. Secondo Bourdieu, la lingua è un insieme di disposizioni
che implicano la scelta di un termine specifico, di un registro o di
un genere particolare. Tutte queste scelte sono il risultato di una
cultura data a una comunità di parlanti.
I desideri nella
teoria classica degli atti linguistici.
L'atto illocutorio
come unità di analisi ci dice che ci sono cinque modi generali in
cui usiamo il linguaggio: diciamo agli altri come stanno le cose
(assertivi), cerchiamo di convincere gli altri a fare qualcosa
(direttive), ci impegniamo a fare qualcosa (promissivi), esprimiamo i
nostri sentimenti e atteggiamenti (espressivi) e apportiamo
cambiamenti nel mondo attraverso le nostre espressioni
(dichiarazioni). Austin (1970) classifica il desiderio nella classe
degli atti comportamentali perché costituisce un comportamento
sociale. I comportamenti includono l'idea di una reazione alla
condotta e al destino degli altri. Esiste una connessione tra questi
verbi e l'espressione dei nostri sentimenti. Per Searle (1982: 54) si
parla di categorie espressive. Lo scopo illocutorio è esprimere lo
stato psicologico specificato nella condizione di sincerità,
rispetto a uno stato di cose specificato nel contenuto
proposizionale; i paradigmi dei verbi espressivi sono "ringraziare",
"congratularsi", "chiedere scusa",
"condoglianze", "lamentare" e "accogliere".
La realizzazione del desiderio dipende da determinate condizioni di
successo, ovvero da un insieme di "norme" implicite,
indispensabili per il suo funzionamento illocutorio e, a fortiori,
per il suo esito perlocutorio.