Le rôle du contexte dans le signalement du désaccord entre Michele Santoro et le journaliste Mario Giordano
L'entretien se tient durant l'émission " Anno zero" présenté par le journaliste Michele Santoro sur la chaine publique italienne Rai 2 le jeudi 9 avril 2009 en première soirée. Cette émission qui aura lieu durant la période du tremblement de terre de L' Aquila rendra le contexte mentionné avec le mot " climat " pour donner de la relevance ( Hofstede ,2001) dans la réalisation et \ ou détermination de ces propres actes linguistiques de la part des participants à l'émission. Le style conversationnel en terme sociopragmatique de Santoro apparait comme de type personnelle et directe, tandis que le style du journaliste Mario Giordano peut être interprété comme distant ( Spencer-Oatey, 2001).
Le contexte extra-linguistique est très important dans cette conversation, car la nature du désaccord se fonde sur l'opportunité ou pas de faire connaitre dans un certain moment temporel, les travaux d'un chercheur qui travaille sur la prévision des tremblements de terre avec des recherches sur le Radon, c'est-à-dire un gaz radioactif qui est libéré dans le sous-sol quand les failles terrestres sont activées. Ces éléments servent pour caractériser un événement linguistique ( Hymes, 1972) avec un indice contextuel élevé où les choix linguistiques sont réalisés en fonction du protocole à respecter et évolue en fonction des directives vers le cas spécifique des tremblements de terre. Par contre, dans le contexte à bas indice contextuel, la communication reste centrée sur la discussion sans trop donner de poids aux facteurs extérieur de la communication. Dans ce contexte donné, les participants institutionnels ( gouvernement, politiciens, journalistes) de cette scène culturelle ont décidé de vouloir tranquilliser la population avec leurs messages sans permettre ou très peu la formulation d'acte de langue qui puissent apporter des éléments de critique ou plus d'information retenue être en conflit avec la création d'un contexte culturelle ( Hofstede, 2001) de type rassurant.
La création de ce contexte est démasquée avec la reformulation effectuée par le journaliste Michele Santoro après le visionnage du reportage perçu comme une ligne de frontière externe chez Duranti ( 1992) car cela représente la preuve de la nécessité de la part du gouvernement de garder la situation sous-contrôle pour l'entière communauté en termes de contexte culturelle avec un élevé indice contextuel ( Hofstede, 2001) sans vouloir donner la parole à des voix dissonantes. En observant le travail de reformulation effectué de la part du journaliste Santoro, on peut interpréter en ligne avec les principes de sociopragmatiques de Spencer-Oatey ( 2001) la manière du gouvernement a évalué comme plus utile pour son action politique entendue comme " face publique" ( Goffman, 1971) pour garder l'événement linguistique post-tremblement de terre comme le plus tranquille possible pour l'entière collectivité de façon à mettre en lumière la capacité du gouvernement en termes de politesse positive ( Brown et Levinson, 1987) dans sa gestion du phénomène sismique. La connaissance d'autres informations a été perçu comme trop couteuse pour le gérant politique, car perçu comme synonyme d'admission dans ce contexte ( Hofstede, 2001) de n'avoir pas tout fait pour prévenir le tremblement de terre. Cette différence de point de vue est à la base d'un long et soutenu désaccord entre Santoro et Giordano sur la valeur scientifique des recherches de ce chercheur des Abruzzes. Pour Santoro, il existe un droit et bénéfice de la population de connaitre toujours des autres éléments pour mieux comprendre s'il était possible de prévenir le phénomène sismique.
À l'intérieur de cet échange ( Duranti, 1997), nous observons comme l'invité Mario Giordano n'a pas l'intention de défendre sa position avec un style " assertif" parce que le cout de cette défense est évalué comme plus bénéfice pour sa propre face positive où les positions entre les deux interlocuteurs sont très distants et donc difficilement pourrait tomber d'accord sur le sens à donner à la gestion de l'événement sismique entendu comme événement linguistique dans ce cas. Un élément intéressant est celui de noter la répétition du syntagme nominale "la communauté scientifique" de la part du journaliste Mario Giordano. Comme formule linguistique, avec une fonction perlocutoire ( Austin, 1962) avec le but de donner plus de poids à ses propres paroles à travers un droit à l'officialité, alors que pour Santoro est plus relevant le devoir en termes de politesse positive le public à la maison de leur faire connaitre toutes les recherches sans trop médité sur le caractère officiel de la recherche. Par ailleurs, on pourrait mettre en avant le changement de " personne" effectué par le journaliste Giordano quand il affirme " de ne pas être un technicien, mais un journaliste " avec l'intention d'agencement ( Duranti, 2007) de sa personne comme un expert de ce sujet. Ce changement de " personne" ( Duranti, 2007) permet de mettre une certaine distance de ses positions et de pouvoir les mitiger ( Caffi, 1999) d'une certaine manière vu que son désaccord est fondé sur les positions de la communauté scientifique, laquelle ne reconnait pas les recherches effectuées par ce chercheur des Abruzzes. D'un point de vue de l'analyse sociopragmatique, on peut observer dans ce tour de parole l'introduction de la "personne" du journaliste comme " député européen à Bruxelles" pour donner plus de politesse positive au journaliste, mais aussi pour créer une distance avec un public réticent envers le monde des institutions européenne.
Traduction
Il ruolo del contesto nel raccontare il
disaccordo tra Michele Santoro e il giornalista Mario
Giordano
L'intervista si è svolta durante il programma
"Anno Zero", condotto dal giornalista Michele Santoro su
Rai 2 giovedì 9 aprile 2009, in prima serata. Il programma, che si è
svolto durante il terremoto dell'Aquila, ha fatto appello al
contesto, utilizzando il termine "clima" per esprimere la
rilevanza (Hofstede, 2001) nell'esecuzione e/o nella determinazione
degli atti linguistici dei partecipanti al programma. Lo stile
conversazionale di Santoro, in termini sociopragmatici, appare
personale e diretto, mentre lo stile del giornalista Mario Giordano
può essere interpretato come distante (Spencer-Oatey, 2001). Il
contesto extralinguistico è molto importante in questa
conversazione, perché la natura del disaccordo si basa
sull'opportunità o meno di rendere noto, in un determinato momento,
il lavoro di un ricercatore che si occupa di previsione dei terremoti
con ricerche sul Radon, ovvero un gas radioattivo che si libera nel
sottosuolo quando si attivano le faglie terrestri. Questi elementi
servono a caratterizzare un evento linguistico (Hymes, 1972) con un
alto indice contestuale, dove le scelte linguistiche vengono
effettuate in base al protocollo da rispettare e si evolvono secondo
le direttive relative al caso specifico dei terremoti. D'altra parte,
nel contesto con un basso indice contestuale, la comunicazione rimane
focalizzata sulla discussione, senza dare troppo peso a fattori
esterni alla comunicazione. In questo dato contesto, i partecipanti
istituzionali (governo, politici, giornalisti) di questa scena
culturale hanno deciso di voler rassicurare la popolazione con i loro
messaggi senza permettere o molto poco la formulazione di atti
linguistici che potessero apportare elementi di critica o ulteriori
informazioni ritenute in conflitto con la creazione di un contesto
culturale (Hofstede, 2001) di tipo rassicurante.ù
La creazione di questo contesto viene
smascherata con la riformulazione operata dal giornalista Michele
Santoro dopo la visione del resoconto percepito come linea di confine
esterna in Duranti (1992) perché rappresenta l'evidenza della
necessità da parte del governo di mantenere la situazione sotto
controllo per l'intera comunità in termini di contesto culturale ad
alto indice contestuale (Hofstede, 2001) senza voler dar voce a voci
dissonanti. Osservando il lavoro di riformulazione svolto dal
giornalista Santoro, possiamo interpretare in linea con i principi
sociopragmatici di Spencer-Oatey (2001) il modo in cui il governo ha
valutato come più utile per la sua azione politica intesa come
"faccia pubblica" (Goffman, 1971) mantenere l'evento
linguistico post-terremoto il più sereno possibile per l'intera
comunità al fine di evidenziare la capacità del governo in termini
di cortesia positiva (Brown e Levinson, 1987) nella sua gestione del
fenomeno sismico. La conoscenza di altre informazioni era percepita
come troppo costosa per il responsabile politico, in quanto sinonimo
di ammettere, in questo contesto (Hofstede, 2001), di non aver fatto
tutto il possibile per prevenire il terremoto. Questa differenza di
prospettiva è alla base di un lungo e sostenuto disaccordo tra
Santoro e Giordano sul valore scientifico della ricerca del
ricercatore abruzzese. Per Santoro, il pubblico ha il diritto e il
beneficio di conoscere sempre altri elementi per comprendere meglio
se sia stato possibile prevenire il fenomeno sismico.
In
questo scambio (Duranti, 1997), osserviamo come l'ospite, Mario
Giordano, non intenda difendere la propria posizione con uno stile
"assertivo" perché il costo di tale difesa viene valutato
più come un vantaggio per il suo aspetto positivo, laddove le
posizioni dei due interlocutori sono molto distanti e pertanto
sarebbe difficile concordare sul significato da attribuire alla
gestione dell'evento sismico, inteso in questo caso come evento
linguistico. Un elemento interessante è la ripetizione del sintagma
nominale "la comunità scientifica" da parte del
giornalista Mario Giordano. Come formula linguistica, con funzione
perlocutoria (Austin, 1962) con l'obiettivo di dare maggiore peso
alle proprie parole attraverso un diritto all'ufficialità, mentre
per Santoro è più rilevante il dovere, in termini di cortesia
positiva, nei confronti del pubblico a casa, di far conoscere tutta
la ricerca senza soffermarsi troppo sul carattere ufficiale della
stessa. Inoltre, si potrebbe evidenziare il cambio di "persona"
operato dal giornalista Giordano quando afferma di "non essere
un tecnico, ma un giornalista" con l'intento di configurarsi
(Duranti, 2007) come esperto in materia. Questo cambio di "persona"
(Duranti, 2007) permette di prendere una certa distanza dalle sue
posizioni e di poterle in un certo senso attenuare (Caffi, 1999),
poiché il suo dissenso si basa sulle posizioni della comunità
scientifica, che non riconosce la ricerca condotta da questo
ricercatore abruzzese. Dal punto di vista dell'analisi
sociopragmatica, possiamo osservare in questo giro di parole
l'introduzione della "persona" del giornalista come
"eurodeputato a Bruxelles" per conferire un'immagine più
positiva al giornalista, ma anche per creare una distanza con un
pubblico restio nei confronti del mondo delle istituzioni europee.
Désaccord entre le journaliste Marco Travaglio et Michele Santoro
La suivante séquence conversationnelle entre Marco Travaglio et Michele Santoro est apparu à l'intérieur du programme télévisé " Anno zero" du 16 avril 2009 sur la chaine publique italienne Rai 2 en première soirée. Cet événement linguistique commence avec une frontière externe ( Duranti, 1992) effectué par l'annonce écrite envoyée de la part de la société de construction Todini Spa qui sera lu par le journaliste au début du programme. Ce message écrit représente une requête de réparation de la part de l'entreprise Todini spa en termes de politesse négative à travers la lecture d'un texte écrit comme forme de degré d'imposition ( Brown et Levinson, 1987). Cette communication est en même temps une forme de pouvoir d'indessicaliser ( Duranti, 2007) pour l'émetteur Todini spa. Cette frontière externe, entendue comme présentation des faits, rend la production du désaccord plus difficile pour la personne qui voudrait être en désaccord sur le contenu du message écrit. Dans une approche contrastive, nous pouvons affirmer l'absence de ce genre de communication par écrit dans le corpus français, comme si ce genre de réparation n'était pas recommencé ou admise durant un programme télévisé, où la personne qui veut défendre sa position doit s'engager en première personne pour défendre sa face négative, en ligne avec l'ethos en lumière par Béal à propos des parlants francophones.
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