Il concetto di cortesia linguistica rivisitato nei lavori di Guldrun Held
Il concetto di cortesia linguistica oscilla tra il senso comune e le implicazioni pragmatiche. L'uso comune percepisce la cortesia come un repertorio di formule, codici e rituali acquisiti nella propria comunità linguistica e culturale. La cortesia sul piano linguistico si intende come un sistema di strategie interazionali realizzate per prevenire o riparare tutto quello che nel flusso comunicativo rappresenta un FTA ( face threatening act), ossia un atto che minaccia la faccia, cioè l'immagine pubblica personale che gli interlocutori si sono creati di sé. Nell'ambito della pragmatica, il concetto di cortesia riscontra l'interesse perché è un " fluzzy object" per via della sua relatività culturale, contestuale e sempre di natura inter-soggettivo. La cortesia serve alla luce del paradigma di Goffman e Grice per spiegare i motori del comportamento comunicativo in chiave antropologico-universale. La cortesia nella definizione di La Bruyère ( 1696: il me semble que l'esprit de politesse est une certaine attention à faire que par nos paroles et manière les autres soient content de nous et d'eux-memes".
La cortesia deve garantire uno scambio comunicativo armonioso che si basa sulla reciproca soddisfazione di bisogni " personali" detti oggi " bisogni di faccia" ( face needs). La cortesia di La Bruyère " elle suit l'usage et les coutumes reçues; elle est attachée aux temps, aux lieux, aux personnes, et n'est point la meme dans les deux sexes; il fait qu' on la suit par imitation et que l'on s'y perfectionne toujours ( 1696).
La cortesia si realizza come atteggiamento linguistico considerato appropriato alla situazione. Il fatto che la cortesia si metta in atto, e faccia o abbia avuto effetto, si evince solo attraverso la reazione degli interagenti e la successiva negoziazione comunicativa. Dalla svolta linguistica, si studia la cortesia linguistica definita come paradigma Grice-Goffman che include le seguenti componenti:
- il concetto goffmaniano di " face" come punto di riferimento normativo e la sua suddivisione in faccia negativa, cioè esigenza al rispetto del proprio territorio e faccia positiva, ovvero esigenza di considerazione e apprezzamento per la propria persona.
FTA ( face threatening act) vale a dire delle azioni che minacciano la faccia degli interlocutori
- identificazioni di mezzi linguistici per lo più universali che servono a salvaguardare i bisogni di faccia, compiuto tramite " face-work".
Inoltre, abbiamo l'introduzione di tre varianti nell'analisi della cortesia linguistica: P ( potere inteso come rapporto di potere tra gli interlocutori), D ( distanza sociale) e R ( grado di imposizione attribuito alle persone).
Traduzione
Le concept de courtoisie linguistique revisité dans l'œuvre de
Guldrun Held
Le concept de courtoisie linguistique oscille
entre sens commun et implications pragmatiques. L'usage courant
perçoit la courtoisie comme un répertoire de formules, de codes et
de rituels acquis au sein de sa propre communauté linguistique et
culturelle. Sur le plan linguistique, la courtoisie est comprise
comme un système de stratégies interactionnelles visant à prévenir
ou à réparer tout ce qui, dans le flux communicationnel, représente
un FTA (face threating act), c'est-à-dire un acte menaçant le
visage, c'est-à-dire l'image publique personnelle que les
interlocuteurs se sont forgée. Dans le contexte pragmatique, le
concept de courtoisie présente un intérêt car il s'agit d'un «
objet flou » en raison de sa relativité culturelle, contextuelle et
toujours intersubjective. À la lumière du paradigme de Goffman et
Grice, la courtoisie permet d'expliquer les moteurs du comportement
communicationnel dans une perspective anthropologique et universelle.
Courtoisie dans la définition de La Bruyère (1696 : il me semble
que l'esprit de politesse est une certaine attention à faire que par
nos paroles et manière les autres soient content de nous et
d'eux-memes".
La courtoisie doit garantir un échange
communicationnel harmonieux qui repose sur la satisfaction mutuelle
de besoins « personnels » aujourd'hui appelés « besoins du visage
». La courtoisie de La Bruyère " elle suit l'usage et les
coutumes reçues; elle est attachée aux temps, aux lieux, aux
personnes, et n'est point la même dans les deux sexes; il fait qu'on
la suit par imitation et que l'on s'y perfectionne toujours
(1696).
La politesse se réalise comme une attitude
linguistique jugée appropriée à la situation. Le fait que la
courtoisie soit mise en œuvre et ait ou ait eu un effet, oui,
n'émerge qu'à travers la réaction des interactives et la
négociation communicative qui s'ensuit. Depuis le tournant
linguistique, la courtoisie linguistique a été étudiée comme un
paradigme de Grice-Goffman qui comprend les éléments suivants :
-
le Le concept goffmanien de « face » comme référence
normative et sa subdivision en « face » négatif,
c'est-à-dire le besoin de respect de son territoire, et « face »
positif, c'est-à-dire le besoin de considération et d'appréciation
de sa personne.
FTA (acte de menace de face), c'est-à-dire
les actions qui menacent la face des interlocuteurs, identifie des
moyens linguistiques, généralement universels, servant à préserver
les besoins de face, accomplis par le « travail de face ».
De
plus, nous avons introduit trois variantes dans l'analyse de la
courtoisie linguistique : P (pouvoir compris comme une relation
de pouvoir entre interlocuteurs), D (distance sociale) et R (degré
d'imposition attribué aux personnes).
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