"Au début, il y avait l'acte linguistique dans une scène culturelle".
L'étude de la dimension conversationnelle, sociolinguistique et finalement sociopragmatique sont mes horizons pédagogiques pour donner du sens à cet enseignement des langues compris comme une compréhension d'une autre culture. Par culture, j'entends le moyen de communication le plus utilisé pour agir linguistiquement de manière pertinente au sein d'une communauté linguistique. Ce travail de compréhension extra-linguistique, à l'aide du matériel didactique en classe, est rendu possible à partir de l'analyse du texte ou du dialogue comme lieu d'interprétation des relations sociales présentes entre les interlocuteurs. En traitant du texte didactique, j'utilise l'analyse des actes de langage avec leur force illocutoire et perlocutoire, sans oublier le rôle du plan locutoire, comme première méthode de rencontre avec l'unité de travail. Ces actes de langage utilisent une certaine «force» de communication en accord avec la théorie de la politesse linguistique car l'accomplissement d'un acte de langage est lié avec un certain degré d'imposition, le degré d’imposition entre les interacteurs ainsi que le pouvoir relatif entre eux. De plus, ces actes de langage prononcés par les locuteurs sont souvent exécutés en lien avec une prévalence dans une culture donnée à valoriser la face positive de celui qui reçoit votre message ou avec l'intention de préserver la face négative de l'interlocuteur. La capacité à utiliser des stratégies de communication en harmonie avec ces deux concepts de «face-work» sont des éléments centraux pour toute analyse conversationnelle pour comprendre les relations présentes dans un dialogue. Tenter de mettre en évidence ces éléments représente une manière très fructueuse, à mon avis, d'approcher le texte du point de vue de la «linguaculture» à étudier. Le souci purement morphologique peut trouver une réponse à travers l'analyse linguistique des formes verbales utilisées par les actes de langage constitués principalement autour d'un verbe compris dans sa capacité sémantique et pragmatique à donner du sens. L'apprentissage des stratégies langagières où les actes de parole sont utilisés en assonance avec la face négatif ou positif du locuteur ainsi que le degré d'imposition, la distance sociale entre les participants et le pouvoir relatif entre les interlocuteurs. Ces éléments de méthodologie sont mes outils opérationnels préférés pour comprendre l'enseignement des langues étrangères. De plus, la possibilité d'étendre le champ sémantique présent au sein du texte ou du dialogue reste un point important lors du développement de l'unité de travail.
Dans le cadre du choix du matériel pédagogique utilisé par moi pour faire cette transition vers la dimension culturelle, je préfère travailler avec des proverbes, des expressions idiomatique, des textes publicitaires, des slogans (au sens large), des rituels et des mythes présente dans une société, les textes sur le cinéma, le sport et la télévision. Ces exemples de matériels pédagogiques ont pour fonction d'aider l'étudiant en termes de «motivation» à aborder la langue à l'aide de textes culturellement mais aussi linguistiquement significatifs. De cette manière, nous démontrons que nous restons fidèles à notre défi de garder ensemble la dimension culturelle avec la dimension linguistique. Les stratégies didactiques à mettre en place sont liées à la compréhension de ces matériels culturels avec des exercices structurés, des choix multiples, des activités emboîtement, la définition de phrases, des activités de reformulation de proverbe ou de cloze ou d'autres jeux ludiques. Voilà quelques éléments de base de ma manière d'appréhender le travail d'un «professeur de langues étrangères » dans le but de former des jeunes capables de confronter leurs horizons culturels et de s'ouvrir au monde sans peur et sans frontières culturelles préétablies.
blog didactique: icebergitalia.blogspot.com
https://unimore.academia.edu/EdoardoNatale
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