vendredi 2 mai 2025

Analyse pragmatique Sègolène Royal et le journaliste David Pujadas.

 

Entretien entre Sègolène Royal et le journaliste David Pujadas.


Scène physique et scène culturel de l'entretien.


L'interview télévisé s'est tenue le 11 juin 2007 à l'intérieur du téléjournal de 20 heures sur France 2 pendant la période de campagne électoral des présidentielles 2007. La scène physique de cet entretien ( Duranti, 2007) est composé par un studio télévisé avec des lumières, microphones, caméras. Ces objets sont disposés de sorte à créer un espace de confrontation entre le journaliste et l'invitée. Dans cette espace, il est possible de créer une distance sociale pour donner plus de crédibilité à l'entretien. L'organisation de l'espace est un élément important pour comprendre un événement linguistique. Dans ce scénario, le journaliste est celui qui dirige l'événement. D'un point de vue culturel, avoir un entretien à l'intérieur du journal de 20 heures rend ce moment très important, car il a la possibilité de s'inscrire dans la mémoire collective du pays avec cet horaire favorable pour les auditeurs. À l'intérieur de cet interview, le but non déclaré de Ségolène Royal sera de démontrer aux membres de son parti qu'elle est capable de défendre tous les candidats socialistes durant cette élection. Dans plusieurs occasions, le parlant se trouve à parler pour défendre la face collective des membres de sa propre communauté ( le parti socialiste dans ce cas) car sa propre personne est relié à celle de son propre in-group d'appartenance. Dans cet entretien, le reportage qui précède l'interview est déjà un élément de langage qui peut servir pour renforcer la face de l'invité ou bien pour l'attaquer dès le début. Dans ce cas, le devoir de Ségolène Royal est celui de rétablir un équilibre. Durant l'entretien, il y a des couts et des bénéfices qui peuvent apparaitre avec la production d'un long désaccord comme forme de devoir et capacité de défense all'intérieur d'un événement linguistique ( Hymnes, 1972). Nommé le parti socialiste ou l'opposition est une forme pour souligner un style affirmé en termes de principe sociopragmatique en face d'une attaque subit durant tout le reportage. Dans ce corpus, il est intéressant de voir comme la réaction du journaliste soit perçu de la part de Ségolène Royal comme inutile et donc privé des conditions de félicité d'Austin ou Searle comme élément clefs pour la production d'acte de langage. Cette réponse de Madame Royal rend explicite le but concret de cet entretien qui ne réside pas dans l'interaction avec le journaliste, mais avec le public à la maison, lequel devient l'unique juge de cet échange verbale pour démontrer sa habileté de représenter comme porte-parole du parti socialiste français. La présence d'acte indirecte est une forme pour souligner la réponse vers un interlocuteur qui n'est pas présent comme dans le cas de Sarkozy ou Fillon. Ce style indirect en termes de principes sociopragmatique ( Spencer-Oatey, 2001) sera présent quand il s'agira d'un coup d'appel entre Madame Royal et le président du Modem Bayrou.

Durant l'interview, le journaliste a la tendance à poser des questions de nature privé mettant en deuxième place le contenu politique des réponses comme si l'information importante serait de connaitre les rapports privés entre Madame Royal et Bayrou. Reproposer la même question est une façon d'éviter de payer des coups trop élevée pour sa propre face positive quand l'invité ne répond pas à nos questions. Pour défendre sa propre face négative, on peut ne pas répondre aux questions de nature privé. Très intéressant dans cet entretien l'usage de l'adverbe " d'abord" avec le but de remettre de l'ordre dans les affaires raconté durant le reportage. Un long désaccord signale souvent la non-acceptation de la représentation de la réalité ( Searle, 1995). Le journaliste répond "c'est la réalité" comme une présentation de la réalité de forme dogmatique, d'agencement de la réalité ou tout simplement comme endroit où la force du langage se rend explicite. En outre, le désaccord entre les deux interlocuteurs ne doit pas trouver une solution entre eux, mais c'est le citoyen comme face collective qui doit décider si les faits sont bien présentés durant cet interview. Dans cet entretien, le désaccord a le rôle de défense de la face négative de la personne, en démontrant l'inutilité et l'incapacité de ses opposants de formuler des attaques menaçants envers l'invitée Ségolène Royal. La formulation de ces questions de la part du journaliste peuvent représenter un cout majeur pour sa face positive.


Traduzione


Intervista tra Sègolène Royal e il giornalista David Pujadas.
Scenario fisico e scenario culturale dell'intervista.

L'intervista televisiva ha avuto luogo l'11 giugno 2007, alle ore 20.00. notizie su France 2 durante la campagna elettorale per le elezioni presidenziali del 2007. L'ambientazione fisica di questa intervista (Duranti, 2007) è uno studio televisivo con luci, microfoni e telecamere. Questi oggetti sono disposti in modo tale da creare uno spazio di confronto tra il giornalista e l'ospite. In questo spazio è possibile creare una distanza sociale per dare maggiore credibilità all'intervista. L'organizzazione dello spazio è un elemento importante per comprendere un evento linguistico. In questo scenario, è il giornalista a dirigere l'evento. Dal punto di vista culturale, realizzare un'intervista durante il telegiornale delle 20:00 rende questo momento molto importante, poiché ha la possibilità di restare impresso nella memoria collettiva del Paese, in un orario così favorevole per gli ascoltatori. In questa intervista, l'obiettivo non dichiarato di Ségolène Royal sarà quello di dimostrare ai membri del suo partito di essere in grado di difendere tutti i candidati socialisti durante queste elezioni. In molte occasioni, l'oratore si ritrova a parlare per difendere il volto collettivo dei membri della propria comunità (in questo caso il partito socialista) perché la sua persona è legata a quella del proprio gruppo di appartenenza. In questa intervista, il resoconto che precede l'intervista stessa è già un elemento linguistico che può essere utilizzato per rafforzare l'immagine dell'ospite o per attaccarlo fin dall'inizio. In questo caso, il compito di Ségolène Royal è quello di ristabilire l'equilibrio. Nel corso dell'intervista possono presentarsi costi e benefici che possono derivare dalla produzione di un lungo disaccordo come forma di dovere e capacità di difesa all'interno di un evento linguistico (Inni, 1972). Chiamare partito socialista o opposizione è un modo per sottolineare uno stile affermato in termini di principio socio-pragmatico di fronte a un attacco subito nel corso del rapporto. In questo corpus è interessante vedere come la reazione del giornalista venga percepita da Ségolène Royal come inutile e quindi privata delle condizioni di felicità di Austin o Searle come elementi chiave per la produzione di atti linguistici. Questa risposta di Madame Royal rende esplicito lo scopo concreto di questa intervista, che non risiede nell'interazione con il giornalista, ma con il pubblico a casa, che diventa l'unico giudice di questo scambio verbale per dimostrare la sua capacità di rappresentarsi come portavoce del Partito socialista francese. La presenza dell'atto indiretto è una forma per sottolineare la risposta a un interlocutore non presente, come nel caso di Sarkozy o Fillon. Questo stile indiretto in termini di principi sociopragmatici (Spencer-Oatey, 2001) sarà presente quando si tratterà di una telefonata tra Madame Royal e il presidente del Modem Bayrou. Durante l'intervista, il giornalista tende a porre domande di natura privata, anteponendo il contenuto politico delle risposte, come se l'informazione importante fosse conoscere i rapporti privati ​​tra Madame Royal e Bayrou. Porre nuovamente la stessa domanda è un modo per evitare di pagare troppo per la propria impressione positiva quando il cliente non risponde alle nostre domande. Per difendere la propria immagine negativa, non si può rispondere a domande di natura privata. Molto interessante in questa intervista è l'uso dell'avverbio "first" con lo scopo di mettere le cose in ordine come descritto durante il rapporto. Un lungo disaccordo spesso segnala la non accettazione della rappresentazione della realtà (Searle, 1995). Il giornalista risponde: "è la realtà", intesa come presentazione della realtà in forma dogmatica, come sistemazione della realtà o semplicemente come luogo in cui la forza del linguaggio diventa esplicita. Inoltre, il disaccordo tra i due interlocutori non dovrebbe essere risolto tra loro, ma è il cittadino, in quanto soggetto collettivo, che deve decidere se i fatti sono stati ben presentati durante questo colloquio. In questa intervista, il disaccordo svolge il ruolo di difesa del lato negativo della persona, dimostrando l'inutilità e l'incapacità dei suoi avversari di formulare attacchi minacciosi contro l'ospite Ségolène Royal. La formulazione di queste domande da parte del giornalista può rappresentare un costo elevato per la sua immagine positiva.





jeudi 1 mai 2025

Acte de langage et politesse linguistique \ atto linguistico e cortesia linguistica in pragmatica linguistica

 

Acte de langage et politesse linguistique


Dans la conversation, les locuteurs peuvent se constituer en individu et construire interactivement leur identité sociale. Comme signale Goffman ( 1988: 148) " la parole est socialement organisée car elle est une rencontre sociale. Dans cette rencontre sociale, les interactants doivent respecter un "contrat communicatif " tacite reposant sur le principe de coopération. Pour Goffman, le principe de coopération comme forme de communion mutuel est l'étincelle qui illumine le monde. La conversation est une forme d'union mystique, une transe socialisée. La rencontre entre deux individus ( ou plusieurs) est délicate, car elle est met en contact deux "face sacrée" que les locuteurs doivent préserver durant cette épreuve psychique et sociale qu'est la conversation, en tant que lieu d'affirmation et de transformation du moi, d'autrui et de la relation interpersonnelle : la face est une image du moi délinée selon certains attributs sociaux approuvés. Ainsi, tout épisode conversationnel susceptible de menacer la face des interactants nécessite d'une " réparation" destiné à remédier et à rétablir une harmonie relationnelle. La face est un objet sacré, et il s'ensuit que l'ordre expressif nécessaire à se préserver est un ordre rituel. Dans la rencontre interindividuelle, il existe deux moments importants comme l'ouverture et la clôture de la conversation, qui sont accompagnées de petite cérémonies verbales, en apparence " vides" mais très significatives en termes de rituel: Goffman ( 1973) distinguent entre l'échange confirmatif et l'échange réparateur) est en train de montrer l'impact considérable des rituels socioculturels sur le langage et la conversation ordinaire. Pour Goffman, il faut comprendre le sens de ces " bonjours" et " excusez-moi" chaque fois qu'une personne se frotte à l'autre. Les rituels de conversation doivent maintenir la cohésion intragroupale car le rite as du sens, il ordonne le désordre. L'essence du rituel est de mêler temps individuel et temps collectif. Cette réflexion goffmanienne se retrouve dans le modèle de la politesse linguistique de Brown e Levinson. Ce modèle provoque une rencontre entre acte de langage et face, qui se retrouvent fusionnés dans la notion de " fta" face threatening act.





Traduzione

Atto linguistico e cortesia linguistica

Nella conversazione, i parlanti possono costituirsi come individui e costruire interattivamente la propria identità sociale. Come sottolinea Goffman (1988: 148), "il discorso è socialmente organizzato perché è un incontro sociale. In questo incontro sociale, gli interlocutori devono rispettare un tacito "contratto comunicativo" basato sul principio di cooperazione. Per Goffman, il principio di cooperazione come forma di comunione reciproca è la scintilla che illumina il mondo. La conversazione è una forma di unione mistica, una trance socializzata. L'incontro tra due individui (o più) è delicato, perché mette in contatto due "volti sacri" che i parlanti devono preservare durante questa prova psichica e sociale che è la conversazione, come luogo di affermazione e trasformazione di sé, degli altri e della relazione interpersonale: il volto è un'immagine del sé delineata secondo determinati attributi sociali approvati. Pertanto, qualsiasi episodio conversazionale che possa minacciare il volto degli interlocutori richiede una "riparazione" volta a rimediare e ristabilire l'armonia relazionale. Il volto è un oggetto sacro, e ne consegue che l'ordine espressivo necessario per preservarlo è un ordine rituale. Nell'incontro interpersonale vi sono due momenti importanti quali l'apertura e la chiusura della conversazione, che sono accompagnati da piccole cerimonie verbali, apparentemente "vuote" ma molto significative dal punto di vista rituale: Goffman (1973) distingue tra scambio confermativo e scambio riparativo) e mostra il notevole impatto dei rituali socioculturali sul linguaggio e sulla conversazione ordinaria. Per Goffman è fondamentale comprendere il significato di questi "ciao" e "scusa" ogni volta che ci si incontra. I rituali di conversazione devono mantenere la coesione intragruppo perché il rito ha un significato e ordina il disordine. L'essenza del rituale è mescolare il tempo individuale e quello collettivo. Questa riflessione goffmaniana si ritrova nel modello di cortesia linguistica di Brown e Levinson. Questo modello determina un incontro tra l'atto linguistico e il volto, che vengono fusi nel concetto di atto di minaccia al volto "fta".


Afin de compléter ce modèle de politesse qu'elle trouve trop pessimiste en terme interactionnelle, Kebrat-Orecchioni ( 1992, 1996) introduit la notion de FFA ( face flattering act) dans le but de désigner les actes de langage qui visent à valoriser les faces des interactants comme forme de petits cadeaux verbaux échangées entre les locuteurs. Le modèle d'intégration entre les actes de langage et la face permet de révéler "le système des faces" dans la construction des relations interpersonnelles. Les actes de langage peuvent être considérés ici comme des "relationéme". Leur formulation a des effets positifs ou négatifs entre les parlants avec la possibilité de réduire ou élargir la distance sociale ( axe horizontal) ou d'instaurer un rapport hiérarchique ou égalitaire ( axe vertical). Les actes de langage reflètent le style interactionnel des locuteurs et chaque communauté de parlants possède une conception de la politesse qui lui est propre et qui a comme objectifs de résoudre les problèmes communicatifs rencontrés dans les interactions quotidiennes. La politesse sert pour réduire le conflit et l'angoisse, car elle réduit l'agonie présente dans les problèmes communicatifs. La pragmatique contrastive ou comparative a comme objectif d'élaborer une théorie contrastive des conversations selon Kebrat-Orecchioni ( 1994: 7). Cette théorie se fonde sur le principe que les règles linguistiques comme les règles pragmatico-conversationnelles ne sont pas universelles, mais varient culturellement. La variabilité des normes communicatives peut-etre observé à l'intérieur de la même société en fonction des différentes " sous-cultures" ou externe affectant les systèmes interactionnels des différentes sociétés ( variation ethnolectales). Pour comprendre une société, il faut analyser les mécanismes communicatifs dans lesquels surgissent les paramètres de sexe, ethnicité, classe sociale.


Traduzione

Per completare questo modello di cortesia, che ritiene troppo pessimistico in termini interazionali, Kebrat-Orecchioni (1992, 1996) introduce la nozione di FFA (face flattering act) con lo scopo di designare gli atti linguistici che mirano a valorizzare i volti degli interlocutori come una forma di piccoli regali verbali scambiati tra parlanti. Il modello di integrazione tra atti linguistici e volto permette di svelare “il sistema dei volti” nella costruzione delle relazioni interpersonali. Gli atti linguistici possono essere considerati qui come "relazionali". La loro formulazione ha effetti positivi o negativi tra i parlanti, con la possibilità di ridurre o ampliare la distanza sociale (asse orizzontale) o di stabilire una relazione gerarchica o egualitaria (asse verticale). Gli atti linguistici riflettono lo stile interattivo dei parlanti e ogni comunità di parlanti ha la propria concezione di cortesia, il cui scopo è risolvere i problemi comunicativi riscontrati nelle interazioni quotidiane. La cortesia aiuta a ridurre i conflitti e l'ansia perché attenua l'angoscia provocata dai problemi di comunicazione. La pragmatica contrastiva o comparativa mira a sviluppare una teoria contrastiva delle conversazioni secondo Kebrat-Orecchioni (1994: 7). Questa teoria si basa sul principio che le regole linguistiche, come quelle pragmatiche e conversazionali, non sono universali, ma variano a seconda della cultura. La variabilità delle norme comunicative può essere osservata all'interno della stessa società a seconda delle diverse "sottoculture" o influenzando esternamente i sistemi interazionali di diverse società (variazione etnolettale). Per comprendere una società, dobbiamo analizzare i meccanismi comunicativi in ​​cui emergono i parametri di sesso, etnia e classe sociale.


Cette pragmatique contrastive cherche la logique culturelle ( Gumperz, 1982) qui motive les comportements communicatifs des locuteurs. Les actes de langage sont des objets privilégiés pour comprendre la pragmatique contrastive. L'approche interculturelle des actes de langage se retrouve dans une pragmatique illocutoire qui renonce à l'illusion universaliste en partant du principe de variabilité culturelle des comportements communicatifs afin de révéler un " éthos" ou style communicatifs des locuteurs, susceptibles de troubler les rencontres interculturelles. Kebrat-Orecchioni ( 1994:63) définit l'éthos comme la manière de se présenter et de se comporter dans l'interaction de façon chaleureuse ou froide, proche ou distante, modeste ou immodeste, sans gêne ou respectueuse de l'autre, susceptible ou indifférente à l'offense en ligne avec les systèmes de valeurs en vigueur dans la communauté en question. Dans cette approche, il y a un débat entre ceux qui prônent l'existence d'universaux dans la réalisation des actes de langage et ceux qui défendent l'existence de variations culturelles affectant le fonctionnement des actes de langage. Aujourd'hui, il semble très difficile de trancher sur la part universelle et la part culturelle spécifique des comportements langagiers. Il faut donc chercher un juste milieu entre le culturel et l'universel. Pour Goffman, il existe une certaine universalité des comportements humains à l'intérieur de la société, car celle-ci construit des individus en lui apprenant à être attentif, s'attacher à son moi, sa fierté, son honneur, dignité, avoir de la considération, du tact et de l'assurance. Voici pour Goffman les comportements élémentaires à partir desquels on parle de nature humaine universelle. Malgré la position de Goffman, l'observation des actes de langage dans les différentes communautés discursives laisse paraitre de nombreuses variations culturelles qui se situent à tous les niveaux de leur réalisation. La variation regarde l'existence même des actes dans les diverses langues, le paradigme de l'acte paraît ne pas correspondre, le même référent illocutoire n'est pas attesté. Chaque langue propose une organisation différente de la réalité souvent les mêmes fonctions communicatives peuvent être réalisé à l'aide de moyens pragmatiques différents dans chaque langue, lorsque la variation tient à une différence de conceptualisation, de catégorisation, c'est-à-dire de découpage de la réalité. Il est en est des actes de langage, car leur découpage conceptuel ne sont pas isomorphes ( Kebrat-Orecchioni 2000: 77). Lorsqu'il existe une correspondance référentielle en apparence parfaite, la variation se place au niveau de la réalisation des actes de langage, qui peuvent emprunter des moyens de formulation spécifiques à chaque langue, obéir à des conditions contextuelles d'emploi différentes concernant la situation, le destinataire, l'emplacement interactionnel et déclencher des réactions culturellement déterminées. La variation peut toucher la valeur socio-relationnelle et la signification culturelle des actes de langage, autrement dit qu'un comportement peut être interprété différemment ainsi comme ses valeurs. D'un point de vue comparatif, la notion d'ethos devient très intéressante à l'intérieur d'un paradigme de la communication interculturelle.


Traduzione

Questa pragmatica contrastiva ricerca la logica culturale (Gumperz, 1982) che motiva i comportamenti comunicativi dei parlanti. Gli atti linguistici sono oggetti privilegiati per comprendere la pragmatica contrastiva. L'approccio interculturale agli atti linguistici si ritrova in una pragmatica illocutoria che rinuncia all'illusione universalista partendo dal principio della variabilità culturale dei comportamenti comunicativi per rivelare un "ethos" o stile comunicativo dei parlanti, che può disturbare gli incontri interculturali. Kebrat-Orecchioni (1994:63) definisce l'ethos come il modo di presentarsi e di comportarsi nell'interazione in modo caloroso o freddo, vicino o distante, modesto o immodesto, senza imbarazzo o rispettoso dell'altro, suscettibile o indifferente all'offesa, in linea con i sistemi di valori vigenti nella comunità in questione. In questo approccio, si apre un dibattito tra coloro che sostengono l'esistenza di universali nella realizzazione degli atti linguistici e coloro che difendono l'esistenza di variazioni culturali che influenzano il funzionamento degli atti linguistici. Oggigiorno sembra molto difficile distinguere tra la parte universale del comportamento linguistico e quella culturalmente specifica. Dobbiamo quindi cercare una via di mezzo tra il culturale e l'universale. Per Goffman, esiste una certa universalità del comportamento umano all'interno della società, perché la società forma gli individui insegnando loro ad essere attenti, ad attaccarsi a se stessi, al proprio orgoglio, al proprio onore, alla propria dignità, ad avere considerazione, tatto e sicurezza. Per Goffman, questi sono i comportamenti fondamentali a partire dai quali possiamo parlare di natura umana universale. Nonostante la posizione di Goffman, l'osservazione degli atti linguistici in diverse comunità discorsive rivela numerose varianti culturali che si collocano a tutti i livelli della loro realizzazione. La variazione riguarda l'esistenza stessa degli atti nelle varie lingue, il paradigma dell'atto non sembra corrispondere, non è attestato lo stesso referente illocutorio. Ogni lingua offre una diversa organizzazione della realtà; Spesso le stesse funzioni comunicative possono essere raggiunte utilizzando mezzi pragmatici diversi in ogni lingua, quando la variazione è dovuta a una differenza nella concettualizzazione, nella categorizzazione, cioè nella suddivisione della realtà. Si tratta di atti linguistici, perché le loro divisioni concettuali non sono isomorfe (Kebrat-Orecchioni 2000: 77). Quando c'è una corrispondenza referenziale apparentemente perfetta, la variazione avviene a livello della realizzazione degli atti linguistici, che possono mutuare modalità di formulazione proprie di ogni lingua, obbedire a diverse condizioni contestuali d'uso relative alla situazione, al destinatario, al luogo dell'interazione e scatenare reazioni determinate culturalmente. La variazione può influenzare il valore socio-relazionale e il significato culturale degli atti linguistici, il che significa che un comportamento può essere interpretato in modo diverso, così come i suoi valori. Da un punto di vista comparativo, la nozione di ethos diventa molto interessante all'interno di un paradigma di comunicazione interculturale.



Les difficultés de l'analyse pragmatique contrastive


Ces difficultés concernent la notion même d'acte de langage, car il n'est pas aisé d'attribuer une valeur pragmatique exacte à un énoncé donné. Par exemple, on peut réaliser un acte de langage avec un énoncé différent, mais aussi que la signification illocutoire d'un énoncé donné est souvent plurielle, et que les différents actes se trouvent plutôt dans un rapport de continuité pragmatique. Même la valeur relationnelle peut être problématique car mêmes des FFA ( face flathering act) peuvent être perçu comme menaçant. Tout cela devient encore plus compliqué avec une approche comparative. Cette approche met en lumière comme les comportements communicatifs varient culturellement étant donné que chaque société organise à sa manière les interactions communicatives de ses membres. Un acte de langage peut ne pas répondre aux mêmes conditions contextuelles d'emploi à l'intérieur de deux communautés distinctives. Il possède ainsi une signification socio-relationnelle spécifique à chaque culture.


L'étude contrastive des actes de langage nous renseigne sur les valeurs culturelles qui motivent les actions verbales et les priorités conversationnelles des locuteurs. Les actes de langage peuvent rendre accessible le style communicatif ou " ethos" en termes de normes et des représentations socio-culturelles d'une communauté discursive donnée. Les différences culturelles se retrouvent dans la notion de face et de politesse, de l'individu et des relations interpersonnelles, du bonheur, du temps, du monde matériel, social ou encore psychique. Derrière les actes de langage, il est possible de trouver les valeurs d'une société donnée. On peut espérer qu'à travers l'étude d'un acte de langage, cela puisse permettre d'accéder à une meilleure connaissance entre les pays concernés en se découvrant mutuellement. Par exemple, l'étude des vœux, des salutations, des remerciements, de la création de projets, des invitations, des offres) pourrait permettre d'approfondir la question de l'expression de la politesse positive. Aussi, l'étude des FTA comme la question, la requête, le refus et d'autres procédés de politesse négative pourrait compléter cette réflexion pour mieux creuser les notions de face et de territoire en nous renseignant sur la conception de l'individu et des relations interpersonnelles auprès des différentes cultures. L'ethos conversationnel et le contexte culturel méritent certainement plus d'attention dans l'analyse des différentes interactions ( commerciales, professionnelle, familles, relation in-group\out-group). L'analyse des interactions est un terrain propice pour comprendre les différences, mais surtout un espace de rencontre de l'identité et altérité. Ce travail pourrait donner une meilleure et inestimable compréhension de soi-même et d'autrui.


Origine de la notion de " éthos"

Cette notion d'éthos se retrouve dans la rhétorique d'Aristote, à l'intérieur de la triade " logos\ethos\pathos". En effet, l'éthos représente les qualités morales que l'orateur affiche dans son discours. Il s'agit de montrer un comportement de nature pondéré, honnête ou bienveillant. En pragmatique contrastive, le mot " ethos" est utilisé par Brown et Levinson ( 1978:248) mais en rhétorique, l'éthos s'applique à des individus alors qu'en pragmatique, l'éthos s'utilise pour parler des collectifs d'individus. Cette différence ne doit pas être perçue comme radicale même si le déplacement de la notion de l'individuel à des implications et problèmes. Le premier problème est celui du découpage de ces speech communities ( ensemble d'individus qui partage la même langue mais aussi les mêmes normes communicatives ( way of speaking). Un autre problème est celui d'identifier le niveau où elle se localise. Pour résoudre le problème, on peut identifier des mots-clefs, termes d'adresse, formule rituelles, acte de langage, comportement proxémiques. Il y a aussi le problème de l'interprétation des faits retenus. La frontière se brouille entre les phénomènes de nature pragmalinguistique vs sociopragmatique. Kebrat-Orecchioni considère comme sociopragmatique tous les " ratés" dont la source n'est pas purement linguistique, mais renvoie à quelque corrélat culturel : en revanche, dire sous l'influence de l'anglais " j'apprécie pour merci" " sorry sir what time is it?" c'est se rendre coupable d'un raté" purement pragmalinguistique. " Que Dieu vous garde" c'est du sociopragmatique si la formule conserve un caractère religieux. En deuxième temps, on regroupera des marqueurs de signification afin de reconstituer le profil communicatif ( ou style conversationnel). Un groupe pourrait avoir une cohérence profonde.


Traduzione


Lo studio contrastivo degli atti linguistici ci informa sui valori culturali che motivano le azioni verbali dei parlanti e le priorità conversazionali. Gli atti linguistici possono rendere accessibile lo stile comunicativo o "ethos" in termini di norme e rappresentazioni socioculturali di una determinata comunità discorsiva. Le differenze culturali si riscontrano nella nozione di volto e di cortesia, nelle relazioni individuali e interpersonali, nella felicità, nel tempo, nel mondo materiale, sociale e perfino psicologico. Dietro gli atti linguistici è possibile rinvenire i valori di una data società. Possiamo sperare che attraverso lo studio di un atto linguistico, ciò possa consentire l'accesso a una migliore conoscenza tra i paesi interessati, scoprendoli reciprocamente. Ad esempio, lo studio degli auguri, dei saluti, dei ringraziamenti, della creazione di progetti, degli inviti, delle offerte potrebbe consentire di esplorare più a fondo la questione dell'espressione della cortesia positiva. Inoltre, lo studio di FTA come la domanda, la richiesta, il rifiuto e altre procedure di cortesia negativa potrebbe completare questa riflessione per esplorare meglio le nozioni di volto e territorio, informandoci sulla concezione dell'individuo e delle relazioni interpersonali nelle diverse culture. L'ethos conversazionale e il contesto culturale meritano sicuramente maggiore attenzione nell'analisi delle diverse interazioni (commerciali, professionali, familiari, relazioni all'interno/esterno del gruppo). L’analisi delle interazioni è un terreno fertile per la comprensione delle differenze, ma soprattutto uno spazio per l’incontro tra identità e alterità. Questo lavoro potrebbe fornire una migliore e preziosa comprensione di sé stessi e degli altri.

Origine della nozione di "ethos"
Questa nozione di ethos si ritrova nella retorica di Aristotele, all'interno della triade "logos\ethos\pathos". L'ethos, infatti, rappresenta le qualità morali che l'oratore mostra nel suo discorso. Si tratta di mostrare un comportamento che sia di natura equilibrata, onesta e premurosa. Nella pragmatica contrastiva, il termine "ethos" è utilizzato da Brown e Levinson (1978:248), ma nella retorica, ethos si applica agli individui, mentre nella pragmatica, ethos è utilizzato per parlare di collettività di individui. Questa differenza non deve essere vista come radicale, anche se lo spostamento della nozione di individuo comporta implicazioni e problemi. Il primo problema è quello della divisione di queste comunità linguistiche (insieme di individui che condividono la stessa lingua ma anche le stesse norme comunicative (modo di parlare). Un altro problema è quello di identificare il livello in cui si colloca. Per risolvere il problema, possiamo identificare parole chiave, termini di indirizzo, formule rituali, atti linguistici, comportamenti prossemici. C'è anche il problema dell'interpretazione dei fatti conservati. Il confine tra fenomeni di natura pragmalinguistica e sociopragmatica è labile. Kebrat-Orecchioni considera come sociopragmatici tutti i "fallimenti" la cui fonte non è puramente linguistica, ma rimanda a qualche correlato culturale: d'altra parte, dire sotto l'influenza dell'inglese "I appreciate for thank you" "sorry sir what time is it?" è colpevole di un "fallimento" puramente pragmalinguistico. "May God keep you" è sociopragmatico se la formula conserva un carattere religioso. In secondo luogo, raggrupperemo i marcatori di significato per ricostruire il profilo comunicativo (o stile conversazionale). Un gruppo potrebbe avere una profonda coesione.




Pour caractériser une société comme " hiérarchique" on regroupera les différents taxéme: usage dissymétrique des salutations, distribution inégales des tours de parole, fonctionnement des termes d'adresse et honorifiques, acte de langages adoucis à sens unique et obligation de politesse non réciproques. Au contraire, pour caractériser une société comme relevant d'un style communicatif " proche" on observera la proxémique, l'usage des formes d'adresse familière, accès à leur territoire privé, spatial ( invitation) ou informationnel ( confidence et autre forme de la parole intime). Avec le concept d'éthos communicatif, nous pouvons essayer de dégager des tendances générales. Selon Irvine, les formes linguistiques peuvent être mise en corrélation avec une idéologie linguistique et non d'un point de vue socio-économique. Cette idéologie réalise une médiation entre forme de parler et les conditions d'une vie sociale dans une forme complexe.

Les honorifiques sont des formules figées, mais il y a des formes indirectes comme la formulation de la politesse à la française avec des expressions indirectes, des requêtes, le passé ou le conditionnel de la politesse, les procédés de minimisation. Ces éléments peuvent effectivement aider à une hypothèse " faible" mais non contestable de la relation entre langue et culture. Donc, sous le système linguistique, l'éthos s'éloigne certainement de la linguistique pure ( comme si on se salissait les mains en plongeant dans ce terreau culturel dans lequel les langues s'enracinent. La langue est le produit direct d'une société et d'une culture. Selon Bourdieu, le langage est un ensemble de disposition qui implique le choix d'un terme spécifique, d'un registre ou d'un genre particulier. Tous ces choix sont le résultat d'une culture donné à une communauté de parlants.


Les vœux dans la théorie classique des actes de langage.


L'acte illocutoire comme unité d'analyse nous indique qu'il y a cinq manières générales d'employer la langue :


traduction


Per caratterizzare una società come "gerarchica" raggrupperemo i diversi taxemi: l'uso asimmetrico dei saluti, la distribuzione ineguale dei turni di parola, il funzionamento dei termini di indirizzo e degli onorifici, gli atti linguistici unidirezionali e attenuati e gli obblighi di cortesia non reciproci. Al contrario, per caratterizzare una società come avente uno stile comunicativo "chiuso", osserveremo la prossemica, l'uso di forme di interlocuzione familiari, l'accesso al proprio territorio privato, spaziale (invito) o informativo (fiducia e altre forme di linguaggio intimo). Con il concetto di ethos comunicativo possiamo provare a individuare delle tendenze generali. Secondo Irvine, le forme linguistiche possono essere correlate a un'ideologia linguistica e non a un punto di vista socio-economico. Questa ideologia realizza una mediazione tra la forma del parlare e le condizioni della vita sociale in forma complessa.
Gli onorifici sono formule fisse, ma esistono forme indirette come la formulazione della cortesia in francese con espressioni indirette, richieste, il passato o il condizionale della cortesia e procedure di minimizzazione. Questi elementi possono effettivamente contribuire a stabilire un'ipotesi "debole" ma indiscutibile sul rapporto tra lingua e cultura. Quindi, nel sistema linguistico, l'ethos si allontana certamente dalla linguistica pura (come se ci sporcassimo le mani tuffandoci in questo terreno culturale in cui le lingue sono radicate). La lingua è il prodotto diretto di una società e di una cultura. Secondo Bourdieu, la lingua è un insieme di disposizioni che implicano la scelta di un termine specifico, di un registro o di un genere particolare. Tutte queste scelte sono il risultato di una cultura data a una comunità di parlanti.

I desideri nella teoria classica degli atti linguistici.

L'atto illocutorio come unità di analisi ci dice che ci sono cinque modi generali di usare il linguaggio:


Pour caractériser une société comme " hiérarchique" on regroupera les différents taxéme: usage dissymétrique des salutations, distribution inégales des tours de parole, fonctionnement des termes d'adresse et honorifiques, acte de langages adoucis à sens unique et obligation de politesse non réciproques. Au contraire, pour caractériser une société comme relevant d'un style communicatif " proche" on observera la proxémique, l'usage des formes d'adresse familière, accès à leur territoire privé, spatial ( invitation) ou informationnel ( confidence et autre forme de la parole intime). Avec le concept d'éthos communicatif, nous pouvons essayer de dégager des tendances générales. Selon Irvine, les formes linguistiques peuvent être mise en corrélation avec une idéologie linguistique et non d'un point de vue socio-économique. Cette idéologie réalise une médiation entre forme de parler et les conditions d'une vie sociale dans une forme complexe.

Les honorifiques sont des formules figées, mais il y a des formes indirectes comme la formulation de la politesse à la française avec des expressions indirectes, des requêtes, le passé ou le conditionnel de la politesse, les procédés de minimisation. Ces éléments peuvent effectivement aider à une hypothèse " faible" mais non contestable de la relation entre langue et culture. Donc, sous le système linguistique, l'éthos s'éloigne certainement de la linguistique pure ( comme si on se salissait les mains en plongeant dans ce terreau culturel dans lequel les langues s'enracinent. La langue est le produit direct d'une société et d'une culture. Selon Bourdieu, le langage est un ensemble de disposition qui implique le choix d'un terme spécifique, d'un registre ou d'un genre particulier. Tous ces choix sont le résultat d'une culture donné à une communauté de parlants.


Les vœux dans la théorie classique des actes de langage.


L'acte illocutoire comme unité d'analyse nous indique qu'il y a cinq manières générales d'employer la langue : nous disons à autrui comment sont les choses ( assertifs), nous essayons de faire faire des choses à autrui ( directifs), nous nous engageons à faire des choses ( promissifs), nous exprimons nos sentiments et nos attitudes ( expressifs) et nous provoquons des changements dans le monde par nos énonciations ( déclarations). Austin ( 1970) catégorise le voeu dans la classe des actes comportatifs car il constitue un comportement sociale. Les comportatifs incluent l'idée d'une réaction à la conduite et au sort d'autrui. On relève un rapport entre ces verbes et l'expression de nos sentiments. Pour Searle ( 1982: 54) on parle de catégorie expressifs. Le but illocutoire est d'exprimer l'état psychologique spécifié dans la condition de sincérité, vis-à-vis d'un état de choses spécifiées dans le contenu propositionnel, les paradigmes de verbes expressif sont " remercier, féliciter, s'excuser, présenter ses condoléances, déplorer et souhaiter la bienvenue. La réalisation du voeu dépend de certaines conditions de réussite, c'est-à-dire à un ensemble de "normes" implicites qui sont indispensables pour son fonctionnement illocutoire et a fortiori pour son aboutissement perlocutaire.


Traduzione


Per caratterizzare una società come "gerarchica" raggrupperemo i diversi taxemi: l'uso asimmetrico dei saluti, la distribuzione ineguale dei turni di parola, il funzionamento dei termini di indirizzo e degli onorifici, gli atti linguistici unidirezionali e attenuati e gli obblighi di cortesia non reciproci. Al contrario, per caratterizzare una società come avente uno stile comunicativo "chiuso", osserveremo la prossemica, l'uso di forme di interlocuzione familiari, l'accesso al proprio territorio privato, spaziale (invito) o informativo (fiducia e altre forme di linguaggio intimo). Con il concetto di ethos comunicativo possiamo provare a individuare delle tendenze generali. Secondo Irvine, le forme linguistiche possono essere correlate a un'ideologia linguistica e non a un punto di vista socio-economico. Questa ideologia realizza una mediazione tra la forma del parlare e le condizioni della vita sociale in forma complessa.
Gli onorifici sono formule fisse, ma esistono forme indirette come la formulazione della cortesia in francese con espressioni indirette, richieste, il passato o il condizionale della cortesia e procedure di minimizzazione. Questi elementi possono effettivamente contribuire a stabilire un'ipotesi "debole" ma indiscutibile sul rapporto tra lingua e cultura. Quindi, nel sistema linguistico, l'ethos si allontana certamente dalla linguistica pura (come se ci sporcassimo le mani tuffandoci in questo terreno culturale in cui le lingue sono radicate). La lingua è il prodotto diretto di una società e di una cultura. Secondo Bourdieu, la lingua è un insieme di disposizioni che implicano la scelta di un termine specifico, di un registro o di un genere particolare. Tutte queste scelte sono il risultato di una cultura data a una comunità di parlanti.

I desideri nella teoria classica degli atti linguistici.

L'atto illocutorio come unità di analisi ci dice che ci sono cinque modi generali in cui usiamo il linguaggio: diciamo agli altri come stanno le cose (assertivi), cerchiamo di convincere gli altri a fare qualcosa (direttive), ci impegniamo a fare qualcosa (promissivi), esprimiamo i nostri sentimenti e atteggiamenti (espressivi) e apportiamo cambiamenti nel mondo attraverso le nostre espressioni (dichiarazioni). Austin (1970) classifica il desiderio nella classe degli atti comportamentali perché costituisce un comportamento sociale. I comportamenti includono l'idea di una reazione alla condotta e al destino degli altri. Esiste una connessione tra questi verbi e l'espressione dei nostri sentimenti. Per Searle (1982: 54) si parla di categorie espressive. Lo scopo illocutorio è esprimere lo stato psicologico specificato nella condizione di sincerità, rispetto a uno stato di cose specificato nel contenuto proposizionale; i paradigmi dei verbi espressivi sono "ringraziare", "congratularsi", "chiedere scusa", "condoglianze", "lamentare" e "accogliere". La realizzazione del desiderio dipende da determinate condizioni di successo, ovvero da un insieme di "norme" implicite, indispensabili per il suo funzionamento illocutorio e, a fortiori, per il suo esito perlocutorio.

samedi 26 avril 2025

exprimer ses préférence en Art

 














https://flippizz.com/wp-content/uploads/2019/12/fiche-art-FLIPPIZZ.pdf 

mardi 22 avril 2025

Variations votives, ethos communicatif et communication interculturelle: le cas de la formulation des voeux en français et grec

 Ce travail est né de la lecture et reprise des sujets affrontée dans ce travail de thèse de KATSIKI Stavroula (2001).

http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2001/katsiki_s#p=3&a=TH.1.4

Variations votives, ethos communicatif et communication interculturelle



Les membres des différentes sociétés disposent de moyen de communication qui leur sont spécifiques. Or ces variations communicatives ne sont pas seulement formelles, ni superficielles, mais systématique et profonde. Le style communicatif des locuteurs étant culturellement déterminé, reflète le système de valeurs de leur communauté d'appartenance. Cette problématique regarde le fonctionnement du langage, mais aussi l'organisation socio-culturelle des communautés discursives. Les actes de langage étudié dans leur contexte conversationnel sont des objets complexes ; ainsi en ce qui concerne le vœu, l'existence de différents types d'énoncé votifs ( situationnels, interactionnels, métadiscursifs). Cet acte entretient des relations syntagmatique et paradigmatique assez proche avec d'autres actes de langage ( comme la salutation, les félicitations, le remerciement). Le fonctionnement semble par conséquent refléter certaines caractéristiques de l'ethos communicatif des locuteurs, lequel est étroitement lié aux systèmes de valeurs et de représentations socioculturels de chaque société. Ainsi, les variations qui affectent la réalisation des actes de langages sont susceptibles de troubler les rencontres interculturelles.

Traduzione

Variazioni votive, ethos comunicativo e comunicazione interculturale

I membri di società diverse hanno i loro mezzi di comunicazione specifici. Queste variazioni comunicative non sono semplicemente formali o superficiali, ma sistematiche e profonde. Lo stile comunicativo dei parlanti, essendo culturalmente determinato, riflette il sistema di valori della comunità a cui appartengono. Questo problema non riguarda solo il funzionamento del linguaggio, ma anche l'organizzazione socioculturale delle comunità di discorso. Gli atti di parola studiati nel loro contesto conversazionale sono oggetti complessi; quindi, nel caso del voto, l'esistenza di diversi tipi di enunciato votivo (situazionale, interazionale, metadiscorsivo). Questo atto mantiene relazioni sintagmatiche e paradigmatiche piuttosto strette con altri atti di parola (come salutare, congratularsi, ringraziare). Il suo funzionamento sembra quindi riflettere alcune caratteristiche dell'ethos comunicativo dei parlanti, che è strettamente legato ai sistemi di valori e alle rappresentazioni socioculturali di ogni società. Pertanto, le variazioni che influenzano l'esecuzione degli atti di parola sono suscettibili di perturbare gli incontri interculturali.

Nombreuses variations montrent que le meme acte de langage en apparence n'a pas le meme fonctionnement pragmatico-conversationnel ni la meme signification socio-relationnelle dans les deux communautés discursives car le car le contexte culturel détermine sa place rituelle et son poids communicatif. Ainsi, le référent du vœu ne coïncide pas parfaitement dans les deux systèmes communicatifs. Chaque langue répartit différemment ses actes de langage, découpe à sa manière la réalité et organise les activités verbales des locuteurs selon le contexte socioculturel. En français, le vœu constitue un rituel conversationnel dont la production contribue à faciliter le déroulement euphorique de la clôture des interactions. Il est un marqueur relationnel puissant capable de créer des effets interpersonnels positifs et à rapprocher les interactants. Par ailleurs, le contenu sémantique des formules votives dénote les activités de l'interlocuteur de façon minutieuse. En grec, la formulation abondante de vœux situationnels révèle que cet acte de langage à une dimension sociale considérable. À travers ces formules stéréotypées semble se mobiliser des enjeux socio-relationnels particulièrement forts. Le contenu propositionnel dénotant la vie, la santé et la longévité accréditent l'hypothèse que la culture grecque est fortement attachée à des valeurs atemporelles et temps fragiles et porteurs d'angoisse chez les parlants. Le contexte culturel parait ainsi déterminer le comportement communicatif des locuteurs avec une détermination double. Les variations pragmatiques sont donc liées à un " ethos" communicatif des locuteurs et sont révélatrices de normes culturelles d'une communauté discursive donnée :

Un des intérêts majeurs de l'étude des actes de langage dans une perspective interculturelle est de constater combien un acte manifeste considéré dans sa propre culture prend un sens différent lorsqu'on l'envisage dans le contexte d'une culture étrangère. Il est possible de dégager des caractéristiques propres aux styles communicatifs de locuteurs appartenant à des communautés discursives différentes et de contribuer ainsi à l'amélioration de la communication interculturelle.


Numerose variazioni dimostrano che lo stesso atto linguistico in apparenza non ha lo stesso funzionamento pragmatico-conversazionale o lo stesso significato socio-relazionale nelle due comunità discorsive, poiché il contesto culturale determina il suo luogo rituale e il suo peso comunicativo. Quindi il referente del desiderio non coincide perfettamente nei due sistemi comunicativi. Ogni lingua distribuisce i propri atti linguistici in modo diverso, suddivide la realtà a modo suo e organizza le attività verbali dei parlanti in base al contesto socioculturale. In francese, l'augurio costituisce un rituale conversazionale la cui produzione contribuisce a facilitare lo svolgimento euforico della chiusura delle interazioni. È un potente indicatore relazionale in grado di creare effetti interpersonali positivi e di avvicinare gli interlocutori. Inoltre, il contenuto semantico delle formule votive denota in modo dettagliato le attività dell'interlocutore. In greco, l'abbondante formulazione di desideri situazionali rivela che questo atto linguistico ha una considerevole dimensione sociale. Queste formule stereotipate sembrano mobilitare problematiche socio-relazionali particolarmente forti. Il contenuto proposizionale che denota vita, salute e longevità supporta l'ipotesi che la cultura greca sia fortemente legata a valori senza tempo e a tempi fragili che generano ansia nei parlanti. Il contesto culturale sembra quindi determinare il comportamento comunicativo dei parlanti con una duplice determinazione. Le variazioni pragmatiche sono quindi legate a un “ethos” comunicativo dei parlanti e sono rivelatrici delle norme culturali di una data comunità discorsiva:
Uno degli interessi principali dello studio degli atti linguistici da una prospettiva interculturale è notare come un atto manifesto considerato nella propria cultura assuma un significato diverso se considerato nel contesto di una cultura straniera. È possibile identificare caratteristiche specifiche degli stili comunicativi dei parlanti appartenenti a diverse comunità discorsive e contribuire così a migliorare la comunicazione interculturale.



Les variations votives sont révélatrices d'une différente conception de la politesse linguistique, culturellement spécifique, avec une différente conception de la face et de l'individu, ainsi que des relations interpersonnelles. Dans la perspective de Brown-Levinson, la politesse apparait comme un moyen de concilier le désir mutuel de préservation des faces, avec le fait que la plupart des actes de langage sont potentiellement menaçants en termes de face. Il faut une vision plus vaste de la politesse comme un concept qui incline des normes comportementales déterminées qui permettent le déroulement pacifique des interactions humaines.


Traduzione

Le varianti votive rivelano una concezione diversa, culturalmente specifica, della cortesia linguistica, con una concezione diversa del volto e dell'individuo, nonché delle relazioni interpersonali. Dal punto di vista di Brown-Levinson, la cortesia appare come un modo per conciliare il desiderio reciproco di preservare il volto con il fatto che la maggior parte degli atti linguistici sono potenzialmente minacciosi per il volto. È necessaria una visione più ampia della cortesia, intesa come concetto che includa norme comportamentali specifiche che consentono il flusso pacifico delle interazioni umane.



le vœu et l'éthos communicatifs

des variations linguistiques aux variations culturelles

Décrire l'éthos ou le style communicatifs, c'est-à-dire les caractéristiques du parler d'ensemble communautaires définis par rapport à leur appartenance ethno-culturelle. La confrontation de deux systèmes conversationnelle peut faire apparaitre des différences dont le caractère systématique est parfois susceptible d'être relié à des normes communicatives plus profondes, normes qui sont révélatrices de valeurs culturelles. On va essayer ici de voir en quoi les variations votives observées peuvent être révélatrices de certaines caractéristiques propres aux ethos français et grec. On essaiera de comprendre la logique interne qui sous-tend le fonctionnement de cet acte de langage. Ces variations votives rélévent d'une différente conception de la politesse linguistique, culturellement spécifique, avec une différente conception de la face et de l'individu, ainsi que des relations interpersonnelles.

Le voeu et la politesse positive

Dans la perspective de Brown-Levinson, la politesse apparait comme un moyen de concilier le désir mutuel de préserver des faces avec le fait que la plupart des actes de langage sont potentiellement menaçants pour telle ou telles autres faces. Il faut une vision plus vaste de la politesse comme un concept qui inclue des normes comportementales déterminées qui permettent le déroulement pacifique des interactions humaines. Le but n'est pas de comparer le degré de politesse, mais le type de politesse pratiquée dans une société. Souvent, on oppose deux formes de politesse, c'est-à-dire la politesse positive et négative. La politesse positive implique des incursions dans le territoire d'autrui ( il s'agit de pratiquer des manifestations de sympathie et d'intérêt en forme de questions, compliments, cadeaux, offres, invitations). La politesse négative implique la non-ingérence, il s'agit avant tout de laisser l'autre en paix. Donc, il y a des sociétés dans lesquelles prédomine la politesse positive et celles de la politesse négative. Cette opposition n'est pas globale, mais elles coexistent fréquemment dans la même société. Il y a une prédominance, nous pourrions affirmer. Le vœu est un FFA ( face flattering act) c'est une forme de politesse positive. Le vœu a le but de valoriser mutuellement les faces avec une forme d'intérêt pour la vie de l'autre et l'expression d'un désir positif envers le déroulement favorable de leur avenir séparés.


Traduzione

il desiderio comunicativo e l'ethos dalle variazioni linguistiche alle variazioni culturali Descrivere l'ethos o lo stile comunicativo, ovvero le caratteristiche del linguaggio comunitario definite in relazione alla loro affiliazione etno-culturale. Il confronto tra due sistemi conversazionali può rivelare delle differenze il cui carattere sistematico è talvolta verosimilmente legato a norme comunicative più profonde, norme rivelatrici di valori culturali. Qui cercheremo di vedere come le varianti votive osservate possano rivelare alcune caratteristiche specifiche dell'ethos francese e greco. Cercheremo di comprendere la logica interna che sta alla base del funzionamento di questo atto linguistico. Queste varianti votive riflettono una concezione diversa, culturalmente specifica, della cortesia linguistica, con una diversa concezione del volto e dell'individuo, nonché delle relazioni interpersonali. Il desiderio e la cortesia positiva Dal punto di vista di Brown-Levinson, la cortesia appare come un modo per conciliare il desiderio reciproco di preservare i volti con il fatto che la maggior parte degli atti linguistici sono potenzialmente minacciosi per l'uno o l'altro volto. È necessaria una visione più ampia della cortesia, come concetto che comprenda norme comportamentali specifiche che consentano lo svolgimento pacifico delle interazioni umane. L'obiettivo non è confrontare il grado di cortesia, ma il tipo di cortesia praticato in una società. Spesso si contrappongono due forme di cortesia: la cortesia positiva e quella negativa. La cortesia positiva implica incursioni nel territorio altrui (mostrando simpatia e interesse sotto forma di domande, complimenti, regali, offerte, inviti). La cortesia negativa implica la non ingerenza, si tratta soprattutto di lasciare in pace l'altra persona. Esistono quindi società in cui predomina la cortesia positiva e società in cui predomina la cortesia negativa. Questa opposizione non è globale, ma spesso coesistono nella stessa società. Potremmo dire che c'è una predominanza. L'augurio è un FFA (atto di cortesia), ovvero una forma di cortesia positiva. Il voto mira a valorizzare reciprocamente le parti, mostrando interesse per la vita dell'altro e manifestando un desiderio positivo per un corso favorevole del loro futuro.



En France, le vœu est une manifestation personnalisés d’attention vers son interlocuteur en tant qu’individu et en Grèce il représente un moyen lexicalisé et stéréotypé de reconnaître son interlocuteur comme membre d’un groupe.

La conception de la face pourrait être différentes car la politesse conçue généralement et traditionnellement à partir de l'observation de société à politesse négative est souvent définie comme un effort constant de la part de l'interlocuteur pour préserver la face de son interlocuteur en termes de politesse négative. En revanche, la politesse positive ne rentre pas dans les définitions courantes de la politesse et les sociétés qui la pratiquent sont ainsi automatiquement cataloguées comme impolies, car leur impolitesse consiste dans l'absence de politesse négative. Les variations qui affectent la conception et le fonctionnement de la politesse sont donc étroitement liées aux valeurs socio-culturelles de chaque communauté discursive.

Face positive ou négative

Le vœu est par définition un acte très valorisant pour la face positive de son destinataire, que ce soit narcissiquement, relationnellement ou socialement. Il serait utile de voir également quelle est l'implication de la face négative qui ne semble pas intacte de la formulation de cet acte de langage ( les deux faces étant liées entre elles en tant que composantes de chaque individu). En effet, adresser un vœu à quelqu'un c'est aussi s'immiscer dans son territoire. Cette intrusion se produit tout d'abord par la projection dans l'avenir d'autrui que le locuteur se permet de colorer votivement presque comme il l'entend. Outre cette invasion générale dans l'avenir de l'interlocuteur. La formulation du vœu entraine parfois l'intrusion du locuteur dans les réserves territoriales du destinataire. Cette intrusion est nécessaire pour que l'énoncé votif soit le plus contextuellement approprié. La formulation de vœu implique une certaine manière de toucher au territoire du destinataire. En grec, le vœu peut constituer parfois un procédé de politesse négative servant à adoucir un comportement menaçant. Un vœu peut être employé dans le but précisément d'amadouer une requête ou un ordre ou une question. Après une requête indiscrète comme une question personnelle, il est possible d'effectuer un petit cadeau linguistique camoufleur. Il semblerait facile et tolérable de s'introduire en grec par l'intermédiaire de questions. En effet, la face négative et positive ne semble pas constituer une affaire individuelle, car la véritable vie privée s'efface devant la vie collective, solidaire et communautaire.


traduzione

La concezione del volto potrebbe essere diversa perché la cortesia generalmente e tradizionalmente concepita a partire dall'osservazione della cortesia negativa nella società è spesso definita come uno sforzo costante da parte dell'interlocutore di preservare il volto del suo interlocutore in termini di cortesia negativa. D'altro canto, la cortesia positiva non rientra nelle definizioni comuni di cortesia e le società che la praticano vengono automaticamente classificate come maleducate, perché la loro maleducazione consiste nell'assenza di cortesia negativa. Le variazioni che incidono sulla concezione e sul funzionamento della cortesia sono quindi strettamente legate ai valori socio-culturali di ciascuna comunità discorsiva.
Lato positivo o negativo
L'augurio è per definizione un atto molto gratificante per il lato positivo del suo destinatario, sia esso narcisistico, relazionale o sociale. Sarebbe utile vedere anche qual è l'implicazione del lato negativo che non sembra intatto dalla formulazione di questo atto linguistico (i due lati sono collegati tra loro come componenti di ciascun individuo). Infatti, esprimere un desiderio per qualcuno significa anche invadere il suo territorio. Questa intrusione avviene innanzitutto attraverso la proiezione sul futuro degli altri, che il parlante si permette di colorare votivamente quasi come meglio crede. Oltre a questa invasione generale nel futuro dell'interlocutore. La formulazione del desiderio talvolta porta il parlante a intromettersi nelle riserve territoriali del destinatario. Questa intrusione è necessaria affinché la dichiarazione votiva sia contestualmente più appropriata. La formulazione di un desiderio implica un certo modo di toccare il territorio del destinatario. In greco, un augurio può talvolta essere un espediente di cortesia negativo usato per attenuare un comportamento minaccioso. Un desiderio può essere utilizzato allo scopo specifico di ottenere una richiesta, un comando o una domanda. Dopo una richiesta indiscreta, come una domanda personale, è possibile fare un piccolo regalo linguistico mimetizzato. Sembrerebbe facile e tollerabile presentarsi al greco attraverso domande. In realtà, il lato negativo e quello positivo non sembrano essere una questione individuale, perché la vera vita privata svanisce di fronte alla vita collettiva, solidale e comunitaria.



Dans la culture grecque, les individus ne sont presque jamais seuls mais en interaction avec plusieurs personnes à la fois en restant engagés les uns à l'égard des autres ( Hall, 1984). C'est sans doute ce qui explique la prédominance de la politesse positive au détriment de l'épanouissement personnel, qui laisse sa place à une cohabitation pouvant impliquer des sacrifices narcissiques assez couteux, mais indispensable pour les membres d'un groupe qui existent d'abord les uns par rapport aux autres et à travers les autres construisent une identité fondamentalement collective:

- le fonctionnement du vœu tel qu'on l'observe en français ou en grec fait apparaitre des conceptions de la face, ainsi de l'individu et de l'identité différents dans les deux sociétés. En France, le vœu est plutôt individuel tandis qu'en Grèce, il est de type collective. En français, la formulation du vœu montre que c'est quasiment toujours un "je" individuel qui adresse un vœu à un " tu" individuel avec chacun préservant son territoire. Le locuteur porte toujours en soi sa propre conception du destinataire du vœu, considéré comme une unité interactive, individuelle, isolée de toute appartenance groupale. Le contenu des formules votives de type personnalisé renforce cette hypothèse ( le vœu désigne des aspects de la réalité qui lui sont vraiment propres). Le " je" est indépendant dans la construction de son identité.

En Grèce, le schéma communicatif auquel obéit le vœu dépasse les frontières de l'échange votif. Le locuteur comme le destinataire du vœu peuvent être individuels, mais aussi collectifs, inclus dans un groupe plus ou moins serré, plus ou moins large. En grec, la formulation votive envisage souvent l'interlocuteur comme le membre d'un groupe à travers l'usage de vœux indirects. On peut adresser un vœu à un interlocuteur et ses proches comme un tout inséparable avec des vœux pluriels. En effet, de son côté, le locuteur s'exprime fréquemment comme le membre d'une collectivité plutôt que comme un énonciateur unique, associant sa voix à d'autres voix dans une polyphonie votive d'expression plurielle. Les vœux doivent rattacher les deux interactants ou bien avec son groupe d'appartenance ( son propre in-group). L'usage du pronom " nous" est une des principales stratégies de politesse positive. Même le remerciement est formulé avec la première personne du pluriel. Tous ces aspects liés à la formulation du vœu montrent que l'individu est très souvent ramené à ses attaches avec les autres, réuni avec eux dans leur " sort" commun qui fait que l'individu est toujours intimement et profondément concerné par les autres, émotionnellement impliqué dans tout changement positif ou négatif. On remarque donc ce qui prime dans la formulation votive, c'est l'appartenance des interactants à un groupe, une famille, une société et dans le cas de la société grec, elle semble liée à l'appartenance au groupe. L'appartenance est aussi le fruit d'une adhésion conversationnelle avec une interaction communicative constituant un lieu susceptible de créer ou de renforcer des liens de proximité et de solidarité entre les participants.


Traduzione

Nella cultura greca, gli individui non sono quasi mai soli, ma interagiscono con più persone contemporaneamente, mantenendo un dialogo reciproco (Hall, 1984). Questo è senza dubbio ciò che spiega il predominio della cortesia positiva a scapito dello sviluppo personale, che cede il passo a una convivenza che può comportare sacrifici narcisistici piuttosto costosi, ma che è essenziale perché i membri di un gruppo che esistono prima di tutto in relazione gli uni agli altri e attraverso gli altri costruiscono un'identità fondamentalmente collettiva:
- il funzionamento del voto osservato in francese o in greco rivela concezioni diverse del volto, così come dell'individuo e dell'identità nelle due società. In Francia il desiderio è piuttosto individuale, mentre in Grecia è collettivo. In francese, la formulazione del desiderio mostra che è quasi sempre un singolo "io" che rivolge un desiderio a un singolo "tu", ognuno dei due preservando il proprio territorio. Il parlante porta sempre dentro di sé la propria concezione del destinatario del desiderio, considerato come un'unità interattiva, individuale, isolata da qualsiasi appartenenza di gruppo. Il contenuto delle formule votive personalizzate rafforza questa ipotesi (l'augurio designa aspetti della realtà che gli sono veramente specifici). L'"io" è autonomo nella costruzione della propria identità.
In Grecia, il modello comunicativo a cui obbedisce il voto trascende i confini dello scambio votivo. Sia chi esprime che chi riceve l'augurio possono essere individuali, ma anche collettivi, inseriti in un gruppo più o meno ristretto, più o meno numeroso. In greco, la formulazione votiva considera spesso l'interlocutore come membro di un gruppo attraverso l'uso di auguri indiretti. Possiamo esprimere un desiderio a un interlocutore e ai suoi cari come un tutto inscindibile con desideri plurali. Da parte sua, infatti, il parlante si esprime spesso come membro di una comunità piuttosto che come singolo parlante, associando la sua voce ad altre voci in una polifonia votiva di espressione plurale. I desideri devono collegare i due interlocutori o il loro gruppo di appartenenza (il loro stesso gruppo interno). L'uso del pronome "noi" è una delle principali strategie di cortesia positiva. Anche i ringraziamenti sono formulati con la prima persona plurale. Tutti questi aspetti legati alla formulazione del desiderio dimostrano che l'individuo è molto spesso ricondotto ai suoi legami con gli altri, riunito ad essi nel loro "destino" comune, il che significa che l'individuo è sempre intimamente e profondamente interessato agli altri, emotivamente coinvolto in ogni cambiamento positivo o negativo. Notiamo quindi che ciò che è importante nella formulazione votiva è l'appartenenza degli interlocutori a un gruppo, a una famiglia, a una società e, nel caso della società greca, sembra legata all'appartenenza al gruppo. L'appartenenza è anche il risultato dell'adesione conversazionale, poiché l'interazione comunicativa costituisce un luogo atto a creare o rafforzare legami di prossimità e di solidarietà tra i partecipanti.


Ainsi, la face de l'individu serait conçue comme une partie d'une face plurielle avec laquelle elle serait dans un rapport d'interdépendance nécessitant une préservation et une valorisation collective. Par exemple, la philotimo est un sentiment intensif de l'honneur, équilibre, une harmonie à protéger coute que coute.

La face des locuteurs grecs semble donc de nature collective, correspondant au désir d'être soi-même pris en considération non seulement comme individu, mais aussi comme membre d'un groupe. Les variations relatives à la conception de la face permettent sans doute de comprendre d'autres fonctionnements du voeu. En France, l'expression du vœu est exprimé de façon invariable; " in-group" et " out-group" sont traités comme des individus égaux dont il faut respecter pareillement la face. En revanche, en Grèce, le degré de proximité détermine l'exercice du rituel votif qui parait plus favorisé entre les membres du même groupe que parmi les individus qui sont extérieurs les uns aux autres. " in-group" et " out-group" sont des concepts importants dans la compréhension des comportements communicatifs des locuteurs grecs. Le fonctionnement du vœu révèle l'existence dans les deux sociétés d'une conception différentes de l'individu, de son territoire et de sa face. On pourrait voir en France un ethos individualiste en action tandis que l'ethos solidariste semble l'emporter dans les échanges communicatifs grecs. Ainsi, la face française parait être individuelle, alors que la face grecque serait plutôt collective car si en France, on tient compte de l'individu en tant que tel, en Grèce, les individus sont conçus comme des fragments du groupe. Les variations linguistiques paraissent être intimement liées à des différences d'ordre culturel comme le vœu relève de la politesse, du bonheur et de l'avenir. Les actes de langage ne varient pas seulement d'un point de vue formel, mais aussi d'un point de vue culturel envers l'individu, de son rapport avec lui-même et les autres, ainsi qu'avec le monde autour de lui. Les différentes règles pragmatiques reflètent différente hiérarchie de valeur et un acte de langue reflète une comparaison entre différente culture.


Traduzione

Il volto dell'individuo verrebbe quindi concepito come parte di un volto plurale, con il quale si troverebbe in un rapporto di interdipendenza che esige una preservazione e una valorizzazione collettive. Ad esempio, il filotimo è un intenso sentimento di onore, di equilibrio, di armonia da proteggere a tutti i costi.
Il volto dei grecofoni sembra quindi avere un carattere collettivo, corrispondente al desiderio di essere presi in considerazione non solo come individui, ma anche come membri di un gruppo. Le variazioni nel disegno del viso probabilmente ci permettono di comprendere altre funzioni del desiderio. In Francia, l'espressione del desiderio è espressa in modo invariabile; Gli individui "in-group" e "out-group" sono trattati come individui uguali, il cui volto deve essere rispettato allo stesso modo. In Grecia, invece, il grado di prossimità determina l'esercizio del rito votivo, che sembra più privilegiato tra membri di uno stesso gruppo che tra individui estranei gli uni agli altri. "In-group" e "out-group" sono concetti importanti per comprendere il comportamento comunicativo dei parlanti greci. Il funzionamento del voto rivela l’esistenza nelle due società di una concezione diversa dell’individuo, del suo territorio e del suo volto. In Francia abbiamo potuto osservare un ethos individualista in azione, mentre negli scambi comunicativi greci sembra prevalere l'ethos solidarista. Quindi, la parte francese appare come individuale, mentre quella greca sarebbe piuttosto collettiva, perché se in Francia si considera l'individuo in quanto tale, in Grecia gli individui sono concepiti come frammenti del gruppo. Le variazioni linguistiche sembrano essere strettamente collegate alle differenze culturali, proprio come i desideri sono correlati alla cortesia, alla felicità e al futuro. Gli atti linguistici variano non solo dal punto di vista formale, ma anche dal punto di vista culturale nei confronti dell'individuo, della sua relazione con se stesso e con gli altri, nonché con il mondo che lo circonda. Diverse regole pragmatiche riflettono diverse gerarchie di valori e un atto linguistico riflette un confronto tra culture diverse.



Le voeu et la communication interculturelle


Les malentendus votifs susceptibles d'impliquer des conséquences relationnelles et sociales plus ou moins graves.


L'incompréhension votive peut au pire contribuer à l'élaboration ou au renforcement de stéréotypes culturel plutôt négatif qui guettent tout échange interethnique. Une telle ignorance consiste à considérer son propre comportement rituel comme naturel et donc universel en déniant toute détermination culturelle dans le fonctionnement de la communication.


Le contact avec l'autre langue


Tout contact avec une autre langue constitue pour le locuteur non natif un double processus d'adaptation comportementale : il se trouve doublement contraint à abandonner son style conversationnel d'origine, avec ses automatismes rituels et de l'autre part à adopter un nouveau code communicatifs, en intégrant de nouveaux réflexes rituels propres à la nouvelle langue. Son entrée dans la nouvelle communication discursive entraîne donc pour le locuteur non natif l'obligation de quitter son ethos. Ce deuil de l'ethos fait qu'il éprouve inévitablement une sorte de perte de sa sécurité communicative de sa langue maternelle. Or cet oubli de sa langue d'origine constitue la condition nécessaire pour l'immersion du locuteur non natif dans l'autre langue. Comme le signale Hall ( 1979: 56-58) " pour s'épanouir dans ce nouveau monde, il faut dépasser son propre système. Donc, il faut savoir qu'il y a un système et quelle est la nature de ce système. Le désarroi est le fruit de ses propres stéréotypes culturels qui parviennent à déformer ce qu'il voit : le déplacement géographique et linguistique implique le besoin et le désir d'acquérir le nouveau système communicatif, de posséder la langue des autochtones, de parler comme eux, afin de parler avec eux.

L'abandon de la langue d'origine peut rendre le locuteur moins sûr de lui, lui ôtant avant tout la sécurité illusoire offerte par la langue maternelle lorsqu'il découvre l'existence d'autres réalités communicatives, le dépaysement est celui du regard. L'exploration culturelle signifie un sentiment de pertes. La découverte de l'autre, de l'idée d'altérité l'oblige à réviser tous ses vieux clichés, à départager l'inné de l'acquis et à prendre conscience de son propre fonctionnement communicatif, de son propre système de valeurs.

La majorité de l'humanité ignore l'existence de parties essentielles de son être. L'examen de soi-même que permet la confrontation à d'autres cultures révèle rapidement que les grandes ignorances portent sur des schémas inconscients qui gouvernent notre vie ( Hall 1979: 50-51). L'identité et l'altérité sont révélées durant la rencontre interculturelle, car tout sujet communicant doit préserver sa propre identité et respecter celle des autres.

La résistance particulière des routines conversationnelles


Les actes rituels de la conversation sont ceux qui résistent le plus au processus d'acquisition de la compétence communicative. Cette résistance est due au fait que ces actes routinisés, très culturels, sont cristallisés dans l' "ethos" communicatif des locuteurs. Il semble en effet que plus un comportement est codé et automatique, plus il devient un obstacle quand on passe dans une autre langue avec tous les étonnements et soucis présents pour le locuteur étranger. Il est difficile d'abandonner ses propres automatismes, car ceux que la langue adoptive semble offrir nous apparaissent comme faux, caricaturaux, excessif ou absurde. En tout cas, il est certain que comprendre une autre culture n'est ni facile ni rapide, mais doit être vécu en termes de vie et non seulement lu ou raisonner.


Traduzione


Il desiderio e la comunicazione interculturale

Incomprensioni votive suscettibili di comportare conseguenze relazionali e sociali più o meno gravi.

L'incomprensione votiva può, nel peggiore dei casi, contribuire allo sviluppo o al rafforzamento di stereotipi culturali piuttosto negativi che minacciano qualsiasi scambio interetnico. Tale ignoranza consiste nel considerare il proprio comportamento rituale come naturale e quindi universale, negando qualsiasi determinazione culturale nel funzionamento della comunicazione.

Contatto con l'altra lingua

Ogni contatto con un'altra lingua costituisce per il parlante non nativo un doppio processo di adattamento comportamentale: egli si trova doppiamente costretto da un lato ad abbandonare il suo stile conversazionale originario, con i suoi automatismi rituali, e dall'altro ad adottare un nuovo codice comunicativo, integrando nuovi riflessi rituali propri della nuova lingua. L'ingresso nella nuova comunicazione discorsiva comporta quindi per il parlante non nativo l'obbligo di abbandonare il proprio ethos. Questo lutto etico comporta inevitabilmente che egli sperimenti una sorta di perdita della sua sicurezza comunicativa nella sua lingua madre. Questa dimenticanza della lingua d'origine costituisce la condizione necessaria per l'immersione del parlante non nativo nell'altra lingua. Come sottolinea Hall (1979: 56-58), "per prosperare in questo nuovo mondo, bisogna trascendere il proprio sistema. Pertanto, bisogna sapere che esiste un sistema e qual è la natura di quel sistema". Lo sgomento è frutto dei propri stereotipi culturali che riescono a distorcere ciò che si vede: lo spostamento geografico e linguistico implica il bisogno e il desiderio di acquisire il nuovo sistema comunicativo, di possedere la lingua dei nativi, di parlare come loro, per poter parlare con loro.
L'abbandono della lingua d'origine può rendere il parlante meno sicuro di sé, togliendogli soprattutto l'illusoria sicurezza offerta dalla lingua materna quando scopre l'esistenza di altre realtà comunicative, il disorientamento è quello dello sguardo. L'esplorazione culturale implica un senso di perdita. La scoperta dell'altro, dell'idea di alterità, lo costringe a rivedere tutti i suoi vecchi cliché, a separare l'innato dall'acquisito e a prendere coscienza del proprio funzionamento comunicativo, del proprio sistema di valori.
La maggior parte dell'umanità ignora l'esistenza di parti essenziali del proprio essere. L'autoesame che nasce dal confronto con altre culture rivela rapidamente che le grandi ignoranze sono legate a modelli inconsci che governano le nostre vite (Hall 1979: 50-51). Identità e alterità si rivelano nell’incontro interculturale, perché ogni soggetto comunicante deve preservare la propria identità e rispettare quella degli altri.
La particolare resistenza delle routine conversazionali

Gli atti rituali della conversazione sono quelli che più resistono al processo di acquisizione della competenza comunicativa. Questa resistenza è dovuta al fatto che questi atti routinari e fortemente culturali sono cristallizzati nell'"ethos" comunicativo dei parlanti. Sembra che più un comportamento è codificato e automatico, più diventa un ostacolo quando si passa a un'altra lingua, con tutte le sorprese e le preoccupazioni che ciò comporta per il parlante straniero. È difficile abbandonare i propri automatismi, perché quelli che la lingua adottiva sembra offrirci appaiono falsi, caricaturali, eccessivi o assurdi. In ogni caso, è certo che comprendere un'altra cultura non è né facile né veloce, ma va vissuta in prima persona e non solo letta o ragionata.


Quels sont les schémas qui risquent de créer des malentendus ?

Souvent l'étranger-traducteur n'arrive pas à trahir complétement sa culture d'origine et à éliminer toute trace d'étrangeté. Le risque de malentendu interculturel est présent, car les actes de langage ne sont pas universels, mais culturellement déterminé et leurs variations peuvent créer des moments d'incompréhension. Dans des situations culturelles différentes, les locuteurs peuvent effectuer des actes illocutoires différents. Il faut avoir une vraie compétence communicative qui consiste à comprendre les énoncés de son interlocuteur en interprétant leur sens pragmatique et leur signification socio-relationnelle et d'autre part à adopter un comportement communicatif approprié contextuellement, c'est-à-dire compris par son interlocuteur natif. En d'autres termes, il ne s'agit pas seulement " de dire des choses" dans une autre langue, mais de faire des choses qui seront approuver par le locuteur natif, contribuant à une conversation réussie, un échange abouti, un contact heureux.


Le décodage du voeu par les locuteurs non natif

Les locuteurs non natifs sont frappés par le rituel votif francophone ou héllénophone. Dans les deux sociétés, le voeu joue un role rituel considérable dans la communication ordinaire des deux communautés discursives. La première étape de familiarisation consiste à comprendre et interpréter " correctement" le comportement rituel des locuteurs natifs. Cosnier ( 1998:114) indique que comprendre et interpréter correspondent à deux processus différents, l'un mettant en jeu la compétence linguistique et l'autre la compétence communicative. L'incompréhension et l'erreur interprétative peuvent être de nature sémantique, mais surtout pragmatique à travers les usages rituel. En effet, le locuteur non natif n'arrivant pas à identifier la valeur illocutoire de l'énoncé pourrait enchainer de manière inappropriée en produisant une réaction déplacée susceptible d'être menaçante pour la face de son interlocuteur. Le vœu est un cadeau linguistique pour signaler une manifestation verbale de gratitude, explicitant la valeur positive de cet acte de langage. Souvent, l'incompréhension se focalise sur les conditions d'emploi du vœu, c'est-à-dire l'appropriation contextuelle. Pour les locuteurs non natifs, cela signifie la difficulté d'observer des comportements comme naturels et qui ont leur propre logique culturelle qui obéit à des normes différentes de la culture d'origine. La difficulté est celle de la valeur socio-relationnelle de l'acte du vœu dans le nouvel espace communicatif. Dans ces situations, l'interprétation sera fréquemment de nature culturelle. Ainsi, les locuteurs grecs sont impressionnés par l'ampleur du phénomène votif en français qu'ils trouvent presque exotique avec toutes ces expressions plus ou moins fantaisistes qui semble constituer une spécialité française. Le rituel votif est en France très fréquent par sa production. En Grèce, les échanges transactionnels sont peu élaborés rituellement et parfois, ils sont dépourvus de procédés de ménagement de faces. Cependant, ces énoncés votifs en français ne sont pas toujours considérés comme votifs, car il y a très peu de vœux " situationnels" en français et cette situation se trouve à l'opposée de la réalité votive grecque de type " situationnelle". L'expression " bon courage" adressé à des grecs en français est difficile à comprendre puisqu'en grec cette expression serait appropriable seulement dans des contextes pénibles.


Traduzione

Quali sono gli schemi che potrebbero creare incomprensioni?

Spesso il traduttore straniero non riesce a tradire completamente la propria cultura d'origine e ad eliminare ogni traccia di estraneità. Il rischio di incomprensioni interculturali è presente, perché gli atti linguistici non sono universali, ma determinati culturalmente e le loro variazioni possono creare momenti di incomprensione. In diverse situazioni culturali, i parlanti possono compiere atti illocutori diversi. È necessario avere una vera competenza comunicativa che consiste da un lato nel comprendere le affermazioni del proprio interlocutore interpretandone il significato pragmatico e la rilevanza socio-relazionale e dall'altro nell'adottare comportamenti comunicativi contestualmente appropriati, cioè compresi dal proprio interlocutore nativo. In altre parole, non si tratta semplicemente di "dire cose" in un'altra lingua, ma di fare cose che saranno approvate dal madrelingua, contribuendo a una conversazione di successo, a uno scambio di successo, a un contatto felice.


Decodificazione del desiderio da parte di parlanti non nativi

I non madrelingua rimangono colpiti dal rituale votivo francofono o grecofono. In entrambe le società, il voto svolge un ruolo rituale considerevole nella comunicazione ordinaria delle due comunità discorsive. Il primo passo della familiarizzazione è comprendere e interpretare "correttamente" il comportamento rituale dei parlanti nativi. Cosnier (1998:114) indica che la comprensione e l'interpretazione corrispondono a due processi diversi, uno che coinvolge la competenza linguistica e l'altro la competenza comunicativa. L'incomprensione e l'interpretazione errata possono essere di natura semantica, ma soprattutto pragmatica attraverso usi rituali. Infatti, il parlante non madrelingua, non riuscendo a riconoscere il valore illocutorio dell'affermazione, potrebbe continuare in modo inappropriato, producendo una reazione inappropriata che potrebbe risultare minacciosa nei confronti del suo interlocutore. L'augurio è un dono linguistico per segnalare una manifestazione verbale di gratitudine, rendendo esplicito il valore positivo di questo atto linguistico. Spesso l'equivoco si concentra sulle condizioni di utilizzo del desiderio, cioè sull'appropriazione contestuale. Per i parlanti non nativi, ciò significa la difficoltà di osservare i comportamenti come naturali e di avere una propria logica culturale che obbedisce a norme diverse da quelle della cultura di origine. La difficoltà risiede nel valore socio-relazionale dell’atto del voto nel nuovo spazio comunicativo. In queste situazioni, l'interpretazione sarà spesso di natura culturale. I grecofoni restano quindi colpiti dalla portata del fenomeno votivo in francese, che trovano quasi esotico con tutte queste espressioni più o meno fantasiose che sembrano costituire una specialità francese. Il rito votivo è molto diffuso in Francia per via della sua realizzazione. In Grecia, gli scambi transazionali non sono molto elaborati a livello rituale e talvolta mancano procedure che salvano la reputazione. Tuttavia, queste dichiarazioni votive in francese non sono sempre considerate votive, perché in francese ci sono pochissimi voti "situazionali" e questa situazione è l'opposto della realtà votiva greca di tipo "situazionale". L'espressione "bon courage" rivolta ai Greci in francese è difficile da comprendere, poiché in greco questa espressione sarebbe appropriata solo in contesti dolorosi.







Les locuteurs français, de leur cote, sont impréssionés par la grande quantité d'expressions votive stéréotypées, abandonnant employées en Grèce dans de nombreuses situations et dont le sens leur résiste. En grec, " kali mera, kali spera" bonjour, bonsoir ( à partir de 16h), ya sou ( salutation passepartout), chairete ( soyez dans la joie), ygria sou ( santé à toi), ya chara ( santé-joie).

Les locuteurs français ont du mal à s'introduire dans un système votif très normé et qui peut paraitre clos pour ceux de l'extérieur. Les français sont étonnés par la fréquence des formules votives, mais aussi par leur appropriation contextuelle, c'est-à-dire la diversité des contextes provocant la formulation de vœux ( pourquoi une vendeuse vous souhaite de porter des chaussures " avec santé"). Ses expressions récurrentes dénotent la vie, la santé, la longévité sont de nature conventionnel et ne trouve pas de motivation sur le plan sémantique. Il semble donc que l'interprétation du vœu soit possible seulement avec une bonne connaissance du monde" dans lequel ce rituel est pratiquée, ce qui équivalent de bien connaitre le contexte qui détermine le fonctionnement des actes de langage et des comportements communicatifs en général. Gumperz ( 1989 a: 211) entend par contextuel des signes verbaux et non verbaux qui relient ce qui se dit à un moment donné et en un lien donné à leur connaissance du monde. Le but est de dégager les présuppositions sur lesquelles ils s'appuient pour maintenir leur engagement conversationnel et évaluer ce qu'on veut dire. Le contexte est toujours lié à une théorie de l'interprétation qui est toujours une question d'inférence. Cette inférence repose des présupposés. Ces hypothèses de base sont elles-mêmes socialement construite comme une partie du processus de la conversation. Les interprétations sont le fruit des considérations de conduite conversationnelle, d'agencement conversationnel et de négociation conversationnelle. Il s'agit pour les locuteurs non natifs de produire des comportements votifs appropriés et compris par les locuteurs natifs en évitant toute manifestation de détachement conversationnelle et relationnelle susceptible de troubler l'équilibre de l'échange communicatif. Ces nouveaux comportements conversationnels sont difficiles à comprendre, car difficile à investir affectivement. Pour pouvoir adopter le comportement votif approprié, les locuteurs non natifs sont donc doublement contraints entre ce qu'ils ne peuvent et ne doivent plus faire et ce qu'ils doivent et peuvent faire. Qu'il s'agisse de locuteur grec ou français, on observe les mêmes types de raté dans l'encodage du vœu, qui prennent la forme d'une sous-production votive.


Traduzione

I francofoni, da parte loro, sono colpiti dal gran numero di espressioni votive stereotipate, abbandonate, utilizzate in Grecia in numerose situazioni e il cui significato resiste loro. In greco "kali mera, kali spera" significa buongiorno, buonasera (dalle 16.00), ya sou (saluto passepartout), chairete (sii gioioso), ygria sou (salute a te), ya chara (salute-gioia).

I francofoni hanno difficoltà ad accedere a un sistema votivo altamente standardizzato, che può sembrare inaccessibile a chi è esterno. I francesi sono sorpresi dalla frequenza delle formule votive, ma anche dalla loro appropriazione contestuale, cioè dalla diversità dei contesti che provocano la formulazione di auguri (perché una commessa vi augura di indossare scarpe "alla salute"). Le sue espressioni ricorrenti che denotano vita, salute, longevità sono di natura convenzionale e non trovano alcuna motivazione a livello semantico. Sembra quindi che l'interpretazione del voto sia possibile solo con una buona conoscenza del "mondo" in cui questo rituale viene praticato, il che equivale a conoscere bene il contesto che determina il funzionamento degli atti linguistici e dei comportamenti comunicativi in ​​generale. Gumperz (1989 a: 211) comprende attraverso segni verbali e non verbali contestuali che collegano ciò che viene detto in un dato momento e in una data connessione alla propria conoscenza del mondo. L'obiettivo è identificare i presupposti su cui si basano per mantenere il loro coinvolgimento conversazionale e valutare il significato. Il contesto è sempre legato a una teoria dell'interpretazione che è sempre una questione di inferenza. Questa inferenza si basa su presupposti. Questi presupposti di base sono essi stessi socialmente costruiti come parte del processo conversazionale. Le interpretazioni sono il risultato di considerazioni sulla condotta conversazionale, sull'agenzia conversazionale e sulla negoziazione conversazionale. Per i parlanti non nativi, si tratta di produrre comportamenti votivi appropriati e comprensibili per i parlanti nativi, evitando al contempo qualsiasi manifestazione di distacco conversazionale e relazionale che possa disturbare l’equilibrio dello scambio comunicativo. Questi nuovi comportamenti conversazionali sono difficili da comprendere perché è difficile coinvolgerli emotivamente. Per poter adottare un comportamento votivo appropriato, i parlanti non nativi sono quindi doppiamente vincolati tra ciò che non possono e non devono più fare e ciò che devono e possono fare. Sia che parliamo greco o francese, osserviamo gli stessi tipi di fallimento nella codifica del desiderio, che assumono la forma di una sottoproduzione votiva.


La sous-production votive peut être définie comme une carence communicative, une sorte de défaillance rituelle pour le locuteur non natif. Cette omission ou effacement votif peut avoir des conséquences en fonction du contexte et de ses interlocuteurs. Le rituel votif pratiqué en français est très difficile pour les locuteurs grecs. En effet, les vœux interactionnels sont très peu présents de la part des locuteurs grecs en français. Ainsi, même quand ils arrivent progressivement à se familiariser avec le vœu français, ils ne peuvent pas automatiquement intégrer le mécanisme votif. Dans les situations institutionnalisées, les parlants grecs ont encore plus de mal, car selon l'ethos grec, cet acte positif est plutôt réservé à l'intérieur d'un groupe plus ou moins restreint. Pour cette raison, les interactions transactionnelles ne constituant donc pas pour eux un lieu propice à l'expression de la politesse, même quand ils produisent des vœux, ils ne se lancent pas dans une personnalisation sémantique excessive. La perte des repères rituels est susceptible d'avoir une répercussion dans le comportement global des locuteurs non natifs. De leur côté, les locuteurs français en contexte hellénophone sont peu productifs dans la formulation de vœux situationnels, qui sont longs et laborieux a maitrisé. Cette productivité réduite de vœux en situation attendue d'expression de vœux peut surgir comme dans le cas de ne pas souhaiter " xronia pola" ( nombreuse année) à quelqu'un le jour de sa fête par ignorance de l'événement d'un point de vue culturelle ou bien des normes communicatives que cette situation impose. La sous-production peut aussi regarder le schéma d'allocution, c'est-à-dire avec l'omission d'un interlocuteur comme destinataire votif potentiel. Cela se produit avec la " fête du nom" où les français adressent des vœux à la personne dont c'est la fête, mais oublient les proches de cette personne concernés par cette occasion ( parents, frère, sœur, enfants) et pour lesquels ils existent des formules spécifique comme ( na tou/ tin xereste que vous soyez heureux de lui/ elle), NA SAS ZISI ( qu'il/ elle vous vive). Si quelqu'un est absent par maladie, on peut faire un vœu indirect ( perastika tu/tis que cette maladie lui soit provisoire). Même quand ils énoncent les vœux adaptés aux destinataires appropriés, les locuteurs non natifs sont moins prolifiques que leurs interlocuteurs grecs : leurs interventions votives sont plutôt simples, les échanges votifs pas longs, étant donné qu'ils n'ont pas tendance à la réitération votive et que leurs réactions se limitent plutôt au remerciement là où les locuteurs natifs auraient de préférence renvoyé le vœu. En outre, les français formulent difficilement des vœux " auto-adressés" comme initiative votive susceptible d'inclure le locuteur dans le vœu, et ainsi leur comportement votif est moins solidaire que celui des locuteurs natifs.


Traduzione

La sottoproduzione votiva può essere definita come una carenza comunicativa, una sorta di fallimento rituale per il parlante non madrelingua. Questa omissione o cancellazione votiva può avere conseguenze a seconda del contesto e dei suoi interlocutori. Il rituale votivo praticato in francese risulta molto difficile per i grecofoni. In effetti, i desideri interazionali sono molto raramente presenti tra i grecofoni in francese. Quindi, anche quando prendono gradualmente familiarità con il voto francese, non possono integrare automaticamente il meccanismo votivo. Nelle situazioni istituzionalizzate, i grecofoni incontrano ancora più difficoltà, perché secondo l'ethos greco, questo atto positivo è piuttosto riservato all'interno di un gruppo più o meno ristretto. Per questo motivo, le interazioni transazionali non costituiscono per loro un luogo propizio all'espressione della cortesia, anche quando producono desideri, non impegnandosi in una eccessiva personalizzazione semantica. È probabile che la perdita dei punti di riferimento rituali abbia ripercussioni sul comportamento complessivo dei parlanti non nativi. Da parte loro, i francofoni in un contesto grecofono non sono molto produttivi nel formulare desideri situazionali, la cui padronanza è lunga e laboriosa. Questa ridotta produttività dei desideri in una situazione di desiderio prevista può verificarsi come nel caso di non augurare "xronia pola" (molti anni) a qualcuno nel giorno del suo onomastico a causa dell'ignoranza dell'evento dal punto di vista culturale o delle norme comunicative che questa situazione impone. La sottoproduzione può riguardare anche il modello del discorso, ovvero l'omissione di un interlocutore come potenziale destinatario votivo. Succede anche con l'onomastico, quando i francesi fanno gli auguri alla persona di cui cade l'onomastico, ma dimenticano i parenti di questa persona interessati dalla ricorrenza (genitori, fratello, sorella, figli) e per i quali esistono formule specifiche come (na tou/tin xereste que vous être heureux de lui/elle), NA SAS ZISI (che lui/lei ti viva). Se qualcuno è assente per malattia, si può esprimere un desiderio indiretto (perastika tu/tis che la malattia sia temporanea). Anche quando trasmettono i saluti appropriati ai destinatari appropriati, i parlanti non nativi sono meno prolifici dei loro interlocutori greci: i loro interventi votivi sono piuttosto semplici, gli scambi votivi non lunghi, dato che non tendono alla ripetizione votiva e le loro reazioni si limitano piuttosto a ringraziamenti, laddove i parlanti nativi avrebbero preferito ricambiare il saluto. Inoltre, i francesi hanno difficoltà a formulare desideri "autoindirizzati" come un'iniziativa votiva che possa includere il parlante nel desiderio, e quindi il loro comportamento votivo è meno di supporto rispetto a quello dei madrelingua.



La production votive faussée

Cette production votive consiste à produire un vœu inapproprié à la situation de communication. Il s'agit d'une "erreur" rituelle, souvent le résultat de transposition erronée des normes conversationnelles de la langue d'origine. La production votive faussée correspond très fréquemment à la production de calques qui peuvent être de diverse nature ( morfo-syntaxe ou sémantique-pragmatique). Ces calques consistent à traduire littéralement dans une autre langue des éléments votifs de sa langue maternelle. Ainsi, les locuteurs grecs risquent de produire en français des énoncés votifs inappropriés et de faire des gaffes votives de tout type que surviennent à cause de la place des vœux situationnels en grec, difficilement remplaçable rituellement en français, ce décalage favorisant l'émergence de calques votifs. En contexte francophone, les locuteurs grecs sont en effet confrontés à l'inexistence de toutes ces formules préfabriquées ( situationnelles) et cette privation rituelle faite qu'ils éprouvent un sentiment de frustration et cette carence communicative s'accentue lors des situations chargées affectivement. Le malaise éprouvé par les locuteurs grecs communique dans une langue qui préfère le silence à leurs expressions votives et phatiques peut être assez traumatisant et déstabilisant pour eux. Les locuteurs grecs ont donc du mal à se détacher de leurs habitudes votives et il arrive parfois qu'ils introduisent des formules grecques traduites littéralement. Un calque pragmatique est celui de souhaiter un bon mois ( kalomina) le premier jour du mois. Dans ce cas, le silence aurait été préférable. Par exemple, souhaiter " bon anniversaire" à un destinataire non approprié rend le vœu voué à l'échec, car toutes les conditions d'emploi devrait être respecté pour que l'acte réussisse. En France, souhaiter des bonnes vacances ou une bonne Pâques sont des vœux avec une connotation particulière. Aussi, l'emplacement des vœux peut être différent dans la phrase. C'est par exemple ce qui arrive lorsque le non natif souhaite une bonne semaine le lundi matin, quand en français, on souhaite une bonne semaine le dimanche soir ou à la fin d'une conversation. " bon rétablissement" peut être formulé à la fin de la conversation et pas au milieu de l'interaction.


Traduzione

Produzione votiva distorta
Questa produzione votiva consiste nel produrre un augurio inappropriato alla situazione comunicativa. Si tratta di un "errore" rituale, spesso il risultato di una trasposizione errata delle norme conversazionali dalla lingua originale. La produzione votiva distorta corrisponde molto spesso alla produzione di calchi che possono essere di varia natura (morfo-sintassi o semantico-pragmatica). Questi calchi consistono nella traduzione letterale di elementi votivi dalla propria lingua madre in un'altra lingua. Pertanto, i grecofoni rischiano di produrre dichiarazioni votive inappropriate in francese e di commettere errori votivi di ogni genere, dovuti al ruolo dei voti situazionali in greco, che è difficile sostituire ritualmente in francese; questa discrepanza favorisce l'emergere di calchi votivi. In un contesto francofono, i grecofoni si confrontano effettivamente con l'inesistenza di tutte queste formule prefabbricate (situazionali) e con questa privazione rituale, che li fa sentire frustrati e questa carenza comunicativa si accentua nelle situazioni emotivamente cariche. Il disagio sperimentato dai parlanti di greco che comunicano in una lingua che preferisce il silenzio alle espressioni votive e fatiche può essere per loro piuttosto traumatico e destabilizzante. I grecofoni hanno quindi difficoltà ad abbandonare le loro abitudini votive e talvolta introducono formule greche tradotte letteralmente. Un calco pragmatico consiste nell'augurare un buon mese (kalomina) il primo giorno del mese. In questo caso sarebbe stato preferibile il silenzio. Ad esempio, augurare "buon compleanno" a un destinatario inappropriato rende l'augurio destinato al fallimento, perché affinché l'atto abbia successo, dovrebbero essere soddisfatte tutte le condizioni d'uso. In Francia, augurare buone feste o buona Pasqua sono auguri con una connotazione particolare. Inoltre, la posizione dei desideri nella frase potrebbe essere diversa. Questo è ciò che accade, ad esempio, quando un parlante non madrelingua augura buona settimana il lunedì mattina, mentre in francese si augura buona settimana la domenica sera o alla fine di una conversazione. "Guarisci presto" può essere detto alla fine della conversazione e non nel mezzo dell'interazione.



Les locuteurs français produisent souvent des " calques" votifs en grec en traduisant " bonne fin de semaine" qui prend son sens pragmatique en grec. Aussi les clôtures de conversation avec des vœux paraissent en grec comme incongrues. Un kalo jatro ( un bon medecin) peut être mal perçues si la situation les touches émotionnellement ou " un bon gâteau" ( kato yliko) peuvent tomber dans l'eau en échouant pragmatiquement. Des fois, les français produisent un vœu comme " polixronos" ( longue vie) à l'occasion de la naissance, mais ce vœux s'utilise en grec pour la " fête du nom" ou bien la fréquence excessive de Kalo kurajo( bon courage) qui est d'usage plus restreint en grec. Il semble que fréquemment les erreurs votives sont le résultat d'un effort exagéré d'adaptation à la norme rituelle de la langue d'accueil. Il s'agit en ce cas du phénomène de la surproduction votive, dernier type de " raté" qui menace les locuteurs non natifs dans leur aventure linguistique. La surproduction regarde le piège de l'hypercorrection avec une surproduction systématique des vœux en fin d'interaction. Les locuteurs français ont tendance à adopter les comportements votifs les plus spécifiques et culturellement "autres", ceux qu'ils ont envie de s'approprier vite pour devenir eux-même " autres". Ils sont ainsi souvent des fervents utilisateurs de formules comme " nase kala" ( que tu te portes bien) ( xronia pola nombreuses années), na pernas kala ( que tu passes de bons moments) qu'ils emploient abondamment à toute occasion. Ils arrivent même à produire des " auto-voeux" comme ( kali xronia kalos iroate kalos sas vrikame kalos mazeftikame) bonne année que vous soyez les bienvenus quenouss ayons bien retrouvés que nous nous soyons bien rassemblés.)

Ce qui est difficile en effet, c'est de sortir de sa matrice linguistique et du confort comportemental qu'elle assure pour s'aventurer à jongler avec un équilibre fragile qui unit les signes purement linguistiques aux sphères les plus profondes de l'identité de l'individu, car dès que l'on change de langue, on change de signifiants et les signifiés ne semble pas sortir intacts de ce déplacement. Ces erreurs de production votive pourraient correspondre aux phénomènes de l'apolitesse votive, de l'impolitesse votive et de l'hyperpolitesse votive. Les comportements linguistiques ont tous en commun la propriété de marquer la différence et de la désigner comme autre trop visible, qui fait toujours quelque chose qui ne va pas. La réaction du locuteur, quand elle est verbalisée, peut prendre la forme de commentaires " metacommunicatifs" ( ça ne se dit pas en France, ça ne se fait pas en Grèce). Le locuteur natif adopte donc diverses stratégies visant à sanctionner plus ou moins délicatement la déviation afin de rétablir l'ordre interactionnel. Cependant, nombreux sont les cas où le travail de négociation coopérative entre les interactants ne se réalise pas et laisse sa place à des malentendus irrésolus aux conséquences différentes provenant de la non prise en compte des spécificités de l'autre. Lorsque la compétence rituelle des vœux fait défaut, les deux interlocuteurs éprouvent simultanément de la surprise devant la différence d'autrui et un sentiment de malaise liée à la déception de deux attentes différentes vécues comme naturelles. D'un point de vue purement conversationnel, ces malentendus rendent l'interaction moins facile et agréable à poursuivre, empêchant les interlocuteurs, d'inscrire leur relation interpersonnelle dans une certaine continuité. En cas de manque de réaction verbalisée, la communication est un peu brisée et les interlocuteurs éprouvent un certain malaise causé par l'absence de réponse. Le vœu nécessite aussi une certaine réciprocité de la part de l'interlocuteur. Quand l'interaction est difficile avec le locuteur étranger, la relation est difficile. Lorsqu'ils ne rationalisent pas l'insatisfaction éprouvée au nom de l'étrangeté de l'autre, ils peuvent être blessés dans leur amour-propre. Les faces des interactants sont fragiles, jamais rassurées et en demande permanente de reconnaissance confirmative dans la sphère de la communication. L'interaction verbale peut être l'espace dans lequel sont honorées les faces des participants ou bien c'est l'espace de la destruction des mêmes faces. La conversation, lieu de tous les possibles, de construction identitaire et de partage interpersonnel, est très imprévisible entre deux interlocuteurs n'appartenant pas à la même culture.


Traduzione

I francofoni spesso realizzano dei "calchi" votivi in ​​greco traducendo "buon fine settimana", che in greco assume il suo significato pragmatico. Inoltre, concludere le conversazioni con un augurio sembra incongruo in greco. Un kalo jatro (un buon medico) può essere percepito male se la situazione lo colpisce emotivamente, così come "una buona torta" (kato yliko) può andare a rotoli se fallisce dal punto di vista pragmatico. A volte i francesi esprimono un augurio come "polixronos" (lunga vita) in occasione di una nascita, ma questo augurio è usato in greco per l'"onomastico" o per l'eccessiva frequenza di Kalo kurajo (buona fortuna), il cui uso in greco è più limitato. Sembra che gli errori votivi siano spesso il risultato di uno sforzo esagerato per adattarsi alle norme rituali della lingua ospitante. È il caso del fenomeno della sovrapproduzione votiva, l'ultimo tipo di "fallimento" che minaccia i parlanti non nativi nella loro avventura linguistica. La sovrapproduzione esamina la trappola dell'ipercorrezione attraverso una sistematica sovrapproduzione di desideri alla fine dell'interazione. I francofoni tendono ad adottare i comportamenti votivi più specifici e culturalmente "altri", quelli di cui vogliono appropriarsi rapidamente per diventare a loro volta "altri". Spesso sono ferventi utilizzatori di frasi come "nase kala" (che tu possa stare bene) (xronia pola molti anni), na pernas kala (che tu possa divertirti), che usano ampiamente in ogni occasione. Riescono perfino a produrre "auto-auguri" come (kali xronia kalos iroate kalos sas vrikame kalos mazeftikame) felice anno nuovo, che tu sia il benvenuto, che ci siamo trovati bene, che ci siamo riuniti bene.)
Ciò che è difficile, infatti, è uscire dalla propria matrice linguistica e dal comfort comportamentale che essa garantisce per avventurarsi a destreggiarsi tra un fragile equilibrio che unisce i segni puramente linguistici alle sfere più profonde dell'identità individuale, perché non appena si cambia lingua, si cambiano significanti e i significati non sembrano uscire intatti da questo spostamento. Questi errori nella produzione votiva potrebbero corrispondere ai fenomeni di cortesia votiva, scortesia votiva e ipercortesia votiva. Tutti i comportamenti linguistici hanno in comune la proprietà di marcare la differenza e di designarla come un altro fin troppo visibile, il che fa sempre qualcosa di sbagliato. La reazione del parlante, quando verbalizzata, può assumere la forma di commenti "metacomunicativi" (ciò non si dice in Francia, non si fa in Grecia). Il parlante nativo adotta quindi diverse strategie volte a sanzionare più o meno delicatamente la deviazione per ristabilire l'ordine interazionale. Tuttavia, sono molti i casi in cui il lavoro di negoziazione cooperativa tra gli interlocutori non avviene e lascia spazio a incomprensioni irrisolte con diverse conseguenze derivanti dalla mancata considerazione delle specificità dell'altro. Quando manca la competenza rituale dei voti, entrambi gli interlocutori sperimentano simultaneamente la sorpresa per la diversità dell'altro e un sentimento di disagio legato alla delusione di due aspettative diverse vissute come naturali. Da un punto di vista puramente conversazionale, queste incomprensioni rendono l'interazione meno facile e piacevole da proseguire, impedendo agli interlocutori di stabilire una certa continuità nel rapporto interpersonale. Se non c'è una reazione verbale, la comunicazione risulta un po' interrotta e gli interlocutori provano un certo disagio causato dalla mancanza di risposta. L'augurio esige anche una certa reciprocità da parte dell'interlocutore. Quando l'interazione con un parlante straniero è difficile, anche la relazione diventa difficile. Quando non razionalizzano l'insoddisfazione che provano in nome dell'estraneità dell'altro, la loro autostima può essere ferita. I volti degli interlocutori sono fragili, mai rassicuranti e in perenne richiesta di riconoscimento confermativo nell'ambito della comunicazione. L'interazione verbale può essere lo spazio in cui vengono onorati i volti dei partecipanti oppure è lo spazio della distruzione degli stessi volti. La conversazione, luogo di ogni possibilità, di costruzione dell'identità e di condivisione interpersonale, è molto imprevedibile tra due interlocutori che non appartengono alla stessa cultura.


traduzione


Pour toutes ces raisons de face, le vœu est un acte positif et rituel confirmatif par excellence avec donc des conséquences conversationnels et psychologiques pendant des malentendus. Si le vœu comme acte FFA ( face flattering act )se transforme en FTA ( face treatening act) alors le dysfonctionnement à des répercussions interpersonnelles. Il semble que les différences d'éthos entre les parlants risquent d'être insurmontable pour eux. Lorsque le locuteur non natif ne réussit pas à développer sa compétence communicative dans l'autre langue, c'est toute sa vie psychique et sociale qui est menacée. Ainsi, le locuteur non natif peut se condamner à un rôle inactif, à travers une participation réduite à la conversation, une implication argumentative faible de sorte à se défendre. Les vœux sont un acte de langage qui comble aussi le besoin d'intégration de la part de l'individu. Dans une rencontre interculturelle, l'objet d'appartenance se déplace, car c'est une nouvelle intégration qui est désirée par le locuteur non natif. Le locuteur non natif éprouve le besoin d'être considéré comme un membre d'un groupe, d'y faire partie et y avoir sa place. C'est à travers l'adoption d'une langue d'accueil que s'enracine notre identité dans un autre contexte. Les déviations comportementales du locuteur non natif sont souvent sanctionnées et le désignent comme autre et parfois traité comme anormal et asocial.





Per tutti questi motivi, l'augurio è un atto positivo e rituale di conferma per eccellenza, con conseguenti conseguenze conversazionali e psicologiche in caso di incomprensioni. Se il desiderio, da atto di lusinga del viso (FFA) si trasforma in atto di trattamento del viso (FTA), la disfunzione ha ripercussioni interpersonali. Sembra che le differenze di etica tra i parlanti possano rivelarsi per loro insormontabili. Quando un parlante non madrelingua non riesce a sviluppare la propria competenza comunicativa nell'altra lingua, l'intera sua vita psicologica e sociale è minacciata. In questo modo, il parlante non madrelingua può condannarsi a un ruolo inattivo, attraverso una ridotta partecipazione alla conversazione e uno scarso coinvolgimento argomentativo per difendersi. I desideri sono un atto linguistico che soddisfa anche il bisogno di integrazione dell'individuo. In un incontro interculturale, l'oggetto di appartenenza cambia, perché è una nuova integrazione quella desiderata dal parlante non madrelingua. Il parlante non madrelingua sente il bisogno di essere considerato membro di un gruppo, di farne parte e di avere un posto al suo interno. È attraverso l'adozione di una lingua ospitante che la nostra identità radica in un altro contesto. Le deviazioni comportamentali dei parlanti non nativi vengono spesso sanzionate ed etichettate come "altre" e talvolta trattate come anormali e antisociali.




L'émergence et le maintien des stereotypes culturels.


Kristeva ( 2001) a affirmé que l'étranger, c'est l'autre, c'est le cliché qui peut révéler la haine vers la diversité. L'étranger suscite la haine et il pourrait avoir une chance de la traverser. L'étranger se situe dans les marges malgré des signes d'appartenance ou de réussite sociale. De fait, avec l'étranger, on se permet des convenances interdites avec son propre groupe d'appartenance. À la fin, on préfère plutôt ses propres règles conversationnelles et les autres sont obligé de devenir " muet ou barbare". Une première attitude peut être résumée avec l'énoncé " ils sont différents" ce qui signifie ils ne sont pas comme nous". La deuxième est celle de sous-estimer les différences comme des petits détails comportementaux et à neutraliser les particularités culturelles avec un énoncé comme " nous sommes tous pareils" et cela signifie que les autres sont comme nous et donc je n'est pas un autre). Traiter les gens comme tous pareils peut être des faits humoristiques, tragiques ou même destructifs. Todorov ( 1989 b:53) parle de la culture comme une mémoire commune qui nous permet de lire le monde autour de nous. Elle inclut bien les livres que les proverbes, le rituel des repas, l'organisation de la journée. Quand deux traditions se rencontrent, il se passe quelque chose d'intéressant. Mais quand on réunit plusieurs cultures en même temps, tous les autres deviennent identiques. Les autres ne sont simplement pas nous. Pour Todorov, l'ethnocentrisme consiste à ériger ses propres valeurs sociétales comme valeurs universalistes. On prend un particularisme que l'on généralise comme forme d'action culturelle valide pour toutes les situations. Identité et étrangeté sont deux notions centrales dans la rencontre interethnique. Souvent, l'interprétation erronée des comportements d'autrui entraine la construction de certains stéréotypes négatifs. La conséquence de ce cercle vicieux : la multiplication des échanges interculturels n'a pas toujours l'effet d'améliorer l'intercompréhension et de dissiper les malentendus.


Traduzione


L'emergere e il mantenimento degli stereotipi culturali.

Kristeva (2001) affermava che lo straniero è l’altro, è il cliché che può rivelare l’odio verso la diversità. Lo straniero suscita odio e potrebbe avere la possibilità di superarlo. Lo straniero si trova ai margini nonostante i segnali di appartenenza o di successo sociale. Con gli stranieri, infatti, ci permettiamo delle convenzioni che sono proibite nel nostro stesso gruppo. Alla fine, si preferiscono le proprie regole di conversazione e gli altri sono costretti a diventare "muti o barbari". Un atteggiamento può essere riassunto con l'affermazione "sono diversi", ovvero non sono come noi. Il secondo è sottovalutare le differenze come piccoli dettagli comportamentali e neutralizzare le particolarità culturali con un'affermazione come "siamo tutti uguali", intendendo che gli altri sono come noi e quindi io non sono un altro. Trattare le persone come se fossero tutte uguali può essere divertente, tragico o persino distruttivo. Todorov (1989 b:53) parla della cultura come di una memoria comune che ci consente di leggere il mondo che ci circonda. Comprende sia i libri che i proverbi, il rituale dei pasti, l'organizzazione della giornata. Quando due tradizioni si incontrano, succede qualcosa di interessante. Ma quando si mettono insieme più culture contemporaneamente, tutte le altre diventano identiche. Gli altri semplicemente non sono noi. Per Todorov l'etnocentrismo consiste nell'elevare i propri valori sociali a valori universalistici. Assumiamo un particolarismo che generalizziamo come una forma di azione culturale valida per tutte le situazioni. Identità e estraneità sono due nozioni centrali negli incontri interetnici. Spesso interpretare male il comportamento degli altri porta alla creazione di stereotipi negativi. Conseguenza di questo circolo vizioso: l'aumento degli scambi interculturali non sempre ha l'effetto di migliorare la comprensione reciproca e dissipare i malintesi.




L'axe culturel est celui qui porte à l'évaluation entre les deux groupes français et grecs. Le style conversationnel joue un rôle important, car il exprime le sens, quel type de sens est exprimé et combien d'enthousiasme est attendu dans ce genre de situation communicative. Donc, le style conversationnel informe beaucoup sur la formation de stéréotype ethnique, en d'autres termes, ils seraient utiles de comprendre le mécanisme de sélection des catégories d'appartenances durant le cours de l'interaction ( Mondada, 1999: 4). Les catégories durant l'interaction peuvent être la nationalité, l'ethnie, la race, la culture, la langue, mais aussi son âge, sexe, profession, religion, etc. Cependant, les interactants semblent sélectionner le plus souvent l'appartenance culturelle. Par principe d'économie, les parlants choisissent une seule catégorie pour parler des interactants. Le sujet de la différence se réduit souvent en termes de supériorité et infériorité. L'autre est impressionnant ou décevant en ce qu'il diffère de moi et chaque fois que je parle de l'autre, c'est moi que je décris. Dans le cas de la formulation de vœu en Grèce, on peut y voir refléter une conception du bonheur fondée sur des valeurs générales et atemporelles peut être vécu comme quelque chose de lourd et stressant pour certains francophones, par opposition aux formules françaises qui seraient selon eux plus légères, agréables et euphoriques. Les locuteurs hellénophones qualifient les vœux français comme futiles, frivoles, formelles et vides. Ils considèrent que " ce n'est pas sérieux de souhaiter un bon café, alors qu'il y a des choses tellement plus importantes dans la vie". Ceci les pousse à ne pas considérer beaucoup les expressions françaises comme des vœux dignes de ce nom, contrairement aux formules natives grecques qu'ils trouvent pleines, riches, profondes, essentielles et humaines. D'autres locuteurs hellénophones apprécient les mêmes formules françaises pour leur légèreté, souplesse, ludique, gai, attentive et personnalisée, contrairement aux formules grecques qui dénotent de façon grave, lourdes le destinataire à ses propres fragilités et à son lointain avenir. Le manque de formule votive de la part des français et des grecs selon leur point de vue se transforme en reproche d'apolitesse ou impolitesse de l'autre. Chaque partie omet en effet de considérer d'autres manifestations rituelles de la politesse dans le nouveau système communicatif. L'incompréhension pousse vers la définition de l'autre comme "fou", c'est-à-dire celui qui transgresse les règles communicatives posées par la société comme normales, et la folie de l'étranger consiste à obéir à ses propres normes culturelles, folie d'ailleurs généralisée et multipliée lors d'une rencontre interculturelle, où toutes les différences méconnues sont invitées à cohabiter. L'apprentissage des actes rituels comme celui du vœu est important dans l'enseignement des langues étrangères pour obtenir une meilleure compréhension de l'ethos qui dicte les choix communicatifs des locuteurs et accéder à une meilleure connaissance de la différence telle qu'elle transparait dans le fonctionnement des routines conversationnelles à travers les différentes cultures. Ses compétences interculturelles sont importantes dans des rencontres métissées qui seront le futur de l'humanité comme a souligné Kristeva ( 1998: 90).


traduzione


L'asse culturale è quello che porta alla valutazione tra i due gruppi francese e greco. Lo stile della conversazione gioca un ruolo importante, poiché esprime il significato, il tipo di significato espresso e quanto entusiasmo ci si aspetta in questo tipo di situazione comunicativa. Pertanto, lo stile conversazionale fornisce molte informazioni sulla formazione degli stereotipi etnici, in altre parole, sarebbe utile comprendere il meccanismo di selezione delle categorie di appartenenza nel corso dell'interazione (Mondada, 1999: 4). Le categorie durante l'interazione possono essere nazionalità, etnia, razza, cultura, lingua, ma anche età, genere, professione, religione, ecc. Tuttavia, gli interlocutori sembrano selezionare più spesso l'affiliazione culturale. Per questioni di economia, i locutori scelgono una singola categoria di interlocutori. Il tema della differenza viene spesso ridotto a termini di superiorità e inferiorità. L'altro è impressionante o deludente perché è diverso da me e ogni volta che parlo dell'altro, descrivo me stesso. Nel caso della formulazione dei desideri in Grecia, possiamo vedere il riflesso di una concezione della felicità basata su valori generali e senza tempo che possono essere vissuti come qualcosa di pesante e stressante per alcuni francofoni, in contrapposizione alle formule francesi che sarebbero, secondo loro, più leggere, piacevoli ed euforiche. I grecofoni descrivono i saluti francesi come inutili, frivoli, formali e vuoti. Ritengono che "non sia serio desiderare un buon caffè, quando ci sono cose molto più importanti nella vita". Ciò li porta a non considerare le espressioni francesi come saluti degni di questo nome, a differenza delle formule greche native che trovano piene, ricche, profonde, essenziali e umane. Altri grecofoni apprezzano le stesse formule francesi per la loro leggerezza, flessibilità, giocosità, allegria, attenzione e personalizzazione, a differenza delle formule greche che indicano in modo serio e pesante il destinatario, la sua fragilità e il suo futuro lontano. La mancanza di una formula votiva da parte dei francesi e dei greci si trasforma, a seconda del punto di vista, in un rimprovero alla scortesia o alla maleducazione dell'altro. Ciascuna parte, infatti, trascura di considerare altre manifestazioni rituali di cortesia nel nuovo sistema comunicativo. L'incomprensione porta a definire l'altro come "pazzo", cioè qualcuno che trasgredisce le regole comunicative stabilite dalla società come normali, e la follia dello straniero consiste nell'obbedire alle proprie norme culturali, una follia che si generalizza e si moltiplica durante un incontro interculturale, dove tutte le differenze sconosciute sono invitate a coesistere. Imparare atti rituali come pronunciare i voti è importante nell'insegnamento delle lingue straniere per comprendere meglio l'etica che detta le scelte comunicative dei parlanti e per comprendere meglio le differenze così come si riflettono nel funzionamento delle routine conversazionali nelle diverse culture. Le sue competenze interculturali sono importanti negli incontri misti che, come ha sottolineato Kristeva (1998: 90), costituiranno il futuro dell'umanità.