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mercoledì 13 novembre 2019

ITALIANITÉ: MODE D'EMPLOI

  ITALIANITÉ: MODE D'EMPLOI

 Ce travail repose sur la reprise de sujet et idées retrouvé à l’intérieur du texte de Lia Buono "Capire l'italia e l'italiano" ( 2004) a propos de sujets liée a la culture italienne dans une dimension de type sociétal et anthropologique.
Par italianité, nous entendons le caractère et le comportement des italiens dans leur variété, leurs attitudes multiforme et leur nature contradictoire. Pour dire simplement, les Italiens sont contradictoires. En d’autres termes, pensez à deux termes opposés et vous ne pourrez pas vous tromper. Vous trouverez des Italiens arrogants et gentils, sordides et généreux, égoïstes et désintéressés, refermés et amicaux, négligés et élégants. Ces traits coexistent  chez la même personne sans grandes lacérations. Ceci représente un point de départ utile pour comprendre la dimension culturelle et presque psychologique de ce pays.


Cultures et dialectes régionaux


Une particularité de l'italien est représente par le vaste mosaïque de cultures régionales et locales présentes dans le Bel Paese. L’italianité ne constitue pas un fait unique et national, mais vit au sein des communes comme une forme de dépôt du passé capable de se renouveler sans pour autant succomber complètement à la modernité. Les dialectes italiens sont la preuve matérielle de cette diversité culturelle: en Italie, "l’Être au monde" est typiquement locale et s'articule autour de thèmes tels que: la nourriture, les fêtes, les usages et coutumes du lieu.

Ces traditions locales sont restées très fortes car il n’y a jamais eu de vrai centre dominant dans la péninsule pour imposer une suprématie politique, économique et culturelle sur l’ensemble du territoire national.
Toute l'Italie doit être comprise à la fois comme une province et une métropole en même temps, à la fois centre et périphérie. Au sein du pays, de grandes différences existent entre le Nord et le Sud en termes de mentalité, de style de vie, d'attitudes culturelles et de façons de parler. Par exemple, une manière d'illustrer ces façons de parler est décrite dans des "géo-synonymes" tels que celui des "ravioli" à Bologne appelés "agnoletti" dans le Piémont, ou bien le cas de " melone" au sud qui deviendra "anguria" au nord. En autres, il ya les nombreux toscanisme come celui de sciocco ( sans goût) et "insipido" dans le reste du pays.

Les fêtes locales ou patronales sont un événement important pour la communauté car elles représentent un moment de joie, de rencontre et d'échange entre des personnes. Ces festivals ont un fort élément d'identification pour les gens car ils représentent la mémoire collective des ces communautés car chaque année, le même jours la population locale pourra vivre un moment collectif pour bien comprendre comment se porte sa propre communauté mais aussi soi-même. Pensez à quelques festivals locaux très célèbres tels que le Palio de Sienne, la course dei Ceri di Gubbio, le carnaval de Viareggio, le festival Piedigrotta à Naples, le festival des amandes à Agrigente en Sicile.

 La fête principale est un événement social unique pour la communauté avec diverses processions, danses, festivals, loteries, marchés aux puces et produits gastronomiques typiques. Parler en dialecte est un trait typique de l'identité régionale des Italiens. De nombreux Italiens préfèrent utiliser le dialecte comme moyen d’être informel, de discuter avec des amis proches ou d’avoir une relation plus spontanée avec les gens. Le dialecte est un élément fort d’affirmation et d’identification de sa propre origine régionale et locale sur tout le territoire national. Pour ceux qui vivent l'expérience de l'italien à l'étranger, c'est une façon d'exprimer une forme de nostalgie avec leur pays.
 
 L'Italie, pays des apparences
 

L'importance du divertissement dans le contexte italien peut trouver une synthèse parfaite dans le binôme "être et apparaître". L'Italien au sens large aime "faire bonne impression" et perçoit le monde extérieur comme son théâtre personnel et les autres comme son public personnel. Ce spectacle de la vie peut être mesuré, naturel, poli, ou bien parfois excessif, grossier et exhibitionniste. Cette façon d’être peut trouver ses raisons selon Lia Buono Hodgart (2004) dans un profond  sens de la corporalité toujours présente dans l’esprit des Italiens. De cette corporalité, la gesticulation et le mimique ne sont qu'une expression, peut-être une marque, une deuxième langue, un véritable alphabet de gestes. Le culte du divertissement peut être attribué au rôle de la "Piazza" dans son propre village ou mairie. Dans cette "Piazza" en tant qu'espace anthropologique de l’Être au monde des Italiens, tout le monde veut être vu comme extériorisant sa personne sur le plan linguistique et esthétique avec des amis et des proches ou bien avec le désir de faire de nouvelles formes d'amitiés.

L’importance du spectacle signifie qu’il faut être «parfait" c’est-à-dire à la " mode" comme un signe de son «status symbol» et aussi d’ostentation pour beaucoup, alors que pour quelques-uns, cela semble être un signe de respect envers sa propre personnalité.


 Vivre à l'italienne peut se traduire par un désir perpétuel de s'amuser en plaisantant de manière douce, affable ou presque sage. Les gens préfèrent ne pas trop s’inquiéter en faisant un large usage du sourire entre pairs et en ayant l’art de les désamorcer. On peut dire qu'il existe un art du contentement qui conduit à un "minimalisme existentiel" constitué de revendications inférieures, d'une tolérance aux défauts des autres et d'une acceptation de ses propres limites et de celles des autres. En pratique, moins de rigueur morale vous permet de mieux faire face aux objectifs qui vous attendent.

Le besoin d’être membre d'une communauté se manifeste par le fait d’être supporter d'une équipe de football ou d'une équipe d'un autre sport. Une autre façon d’appartenir en Italie est celui de s’identifier avec sa ville ou sa région (parfois même avec son quartier ou sa rue).

Ces formes d'appartenance s'appellent "campanilismo". Pour se reconnaître entre eux, les Italiens utilisent l’adhésion à une équipe de football et l’origine géographique comme deux pilier pour définir une personne sans la connaître de manière objective.

Ces même italiens très ouverts en générales vivent une coexistence à leur intérieur d'une forme de xénophilie et de xénophobie. Les Italiens sont présomptueux quand ils parlent de nourriture, de peinture, de musique, de compétences en amour en montrant peu de curiosité pour les autres.

Par contre, la xénophilie est mise en avant lorsque les Italiens définissent d’autres États comme étant meilleurs en disant qu’en Italie rien ne marche bien. De faites, les Italiens se sous-estiment et s’abaissent quand ils comparent leur pays sur un plan public-administratif tandis qu’ils sont très généreux avec eux-mêmes quand ils parlent de leur vie privée.


 La cuisine, comme un ciment du pays.


La culture de la table italienne est due à l’enracinement d’une culture préindustrielle, à l’artisanat dans la préparation des aliments et à la recherche de saveurs. Ce savoir-faire et cette référence aux produits de la "maison" se retrouvent dans l'omniprésence des différents aliments, menus, avec les pronoms "nos" ou les termes de "locaux" pour nos huiles, nos vins, notre pain local et nos desserts locaux. La culture de la cuisine trouve sont trait d'union avec la culture du pays car le repas du soir joue un rôle social pour consacrer le rituel collectif qui met en scène l'existence de la famille.

D'habitude, les Italiens aiment manger dans des endroits où vous pouvez faire du bruit avec des amis. Les dîners avec plusieurs personnes sont des façons pour augmenter le plaisir de la convivialité à l’aide de la conversation. Manger ensemble signifie renouer l’amitié ou l’amour entre les gens, c’est communiquer le désir de créer ou de maintenir une relation d’amitié ou d’amour, de socialiser ou de fraterniser, de conclure des accords ou de parler du travail. Inviter une personne à la maison est un signe d’une vie sociale consacrée à l’intimité, comme cela semble être le cas plutôt dans le nord d'Italie, alors qu’au sud, les gens préfèrent inviter une autre personne pour sortir pour partager leur temps libre et leur qualité de vie.

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